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| - Les prémices d'un avenir incertain | |
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Invité Invité
| Sujet: - Les prémices d'un avenir incertain Dim 23 Mai - 20:09 | |
| Capitaine …
Ayo ne réalisait pas encore ce que ce grade signifiait, certes de l’influence, ou encore du respect, mais surtout des obligations en tout genre, paperasserie … ordre de mission … Bref tout ce qui incombe un haut gradé. Si sur les papiers officiels il était enfin capitaine, il lui faudrait du temps pour se faire un nom, pour se faire connaitre, pourtant il ne cherchait pas le succès. De la poudre aux yeux, une illusion de pouvoir … voila ce qu’était son rang … Il ne serait au final qu’un shinigami, qu’un pion sur l’échiquier de ce combat interminable qui l’opposait depuis déjà près de quarante ans …
Tant de pensées, tant de réflexions, tant d’éclairs qui traversaient les méandres de ses neurones, il ne reconnaissait rien. La soul society avait bien changé, les gens qui la peuplaient n’étaient que des ombres sans visages, pas un visage familier … En arpentant les couloirs linéaires du seireitei, son manteau d’un blanc immaculé sur le dos, les shinigamis qu’il croisait baissaient la tête, et se retournaient une fois l’avoir dépasser. Ayo aurait bien aimé savoir ce que ces gens pensaient… «Un nouveau capitaine ?», «Lui capitaine ? Sa dégaine ne s’y prête pas !», «Où a-t-il volé ce manteau ?», «C’est un imposteur sans doute !», des regards suspicieux … des airs étonnés, et … pas une parole … Soit ! il faut bien accorder le bénéfice du doute à ces guerriers, il est vrai que sa démarche nonchalante, sa tête baissée et ses yeux livides qui fixaient les dalles lisses et régulières des rues n’étaient pas à l’instar de la prestance des autres capitaines, leur aura imposait le respect, leur force, la crainte. Au premier abord, Ayo n'avait rien de tout cela, tout au plus, un semblant d'air de baroudeur, de combattant fatigué par un combat sans queue ni tête.
Un combat … une guerre plutôt … pourquoi faire la guerre ? Par profit ? Par intérêt ? La vile attitude des hommes se reflèterait-elle dans ce combat ? La soif de sang ? L'aveuglement croissant dû a l'envie de puissance ? Non, la raison invoquée était la préservation de l'équilibre du monde … Il est vrai que faire la guerre a toujours su équilibrer les choses. Anéantissez un camp, l'autre ne sera plus malmené … D'une certaine façon, ne plus avoir qu'une force dans le monde apporterai la paix … Ou alors l'hégémonie d'un monde ne causerait-il pas la perte des autres ? … Voilà ce qu'Ayo devra faire dans un futur proche, il devra envoyer ses hommes, à l'assaut de l'agresseur … Mais qui agresse qui dans ce spectacle mélo-dramatique ? Cette guerre qui n'a de cesse de faire des victimes finira-t-elle un jour ? Quel en sera l'aboutissement ? La soul society comme l'hueco mundo est peuplé d'homme tous plus sanguins les uns que les autres, plus belliqueux encore que de vieux généraux qui considèrent leurs hommes à l'instar de pions sur un échiquier … La fin de cette guerre ne signifiera pas la fin des conflits … Il en était sur, l'engrenage dans lequel il était imbriqué ne cessera pas de fonctionner s'il le perturbait …
Alors pourquoi s'en soucier ? Ayo décida de sortir dans le rukongai, il faisait peine à voir, une vieille barbe irrégulière couvrait son visage, et ses cheveux semblaient tellement sec qu'une botte de paille devait être bien plus douce à caresser … Il lui fallait un barbier, et à la vue du travail à accomplir il devra y mettre de sa poche. Le rukongai … une marrée humaine surplombée d'une surcharge odorante donnant la migraine. La sueur, la viande cuisante, les fruits, la pourriture, tout se mêlait dans ce pot-pourri psychédélique. Un océan de badauds passait et repassait en vagues interminables. Pourtant aucune de ces âmes ne prêtaient attention au shinigami, pire encore, ils s'écartaient en sa présence, ils détournaient la tête … là encore l'indifférence primait. Mais il était louable pour les habitants du rukongai d'esquiver les dieux de la mort, ils possédaient une si mauvaise réputation qu'en approcher un pourrait être conçu comme un délit dans cette jungle …. Ayo tenta de ne pas y prêter attention et rebaissa la tête … Un barbier, un barbier … Enfin ! Il entra dans une échoppe plutôt insalubre … la seule et unique salle de ce magasin ne comportait qu'un siège de mauvaise qualité ainsi qu'un miroir terni …
L'homme qui se présenta à lui n'avait du coiffeur que la paire de ciseaux, et il ressemblait bien plus à un coupe-jarret. Ses petits yeux noirs contrastaient avec son visage rond et son rictus édenté … une balafre parcourait son visage de la pommette à la base du menton … Il était vraiment effrayant, Ayo serait passé pour un enfant de cœur a côté de ce personnage peu recommandable … Lorsqu'il parla au dieu de la mort le choc n'en fut que plus grand, sa voix était chaleureuse, presque réconfortante, et son japonnais était véritablement soutenu pour un rustre comme il y en avait tant dans les bas quartiers … La confiance s'installa entre les deux protagonistes et, bien vite, l'artiste sculpta son œuvre. Il fallut plus d'une heure à l'artisan pour enfin redonner les couleurs de la vie à Ayo. Et c'est avec un visage rafraichi, qu'il paya allégrement le barbier pour son travail d'orfèvre avant de prendre congé pour à nouveau se noyer dans les flots de la foule.
Dans l'encadrement de la porte du magasin, le shinigami sortit un étui de bois, qu'il ouvrit pour en extraire une cigarette. Manie malsaine certes, mais dont il ne pouvait plus se passer. Qui plus est, c'était sa dernière … il fallait la savourer comme il se devait. Ayo aspira alors une grande bouffée de fumé, la sensation de brûlure s'associa vite à la douce et enivrante sensation de légèreté, le calme revint dans son esprit, et il resta là, cinq minutes au moins, à l'ombre d'un rabattu de fortune fait de paille et de roseau, savourant chaque inspiration, se désespérant de devoir expulser cette fumé grisâtre qui le mettait dans un tel état de satisfaction. Il amena une dernière fois à sa bouche ce cylindre blanc avant de le piétiner au sol et il reprit sa route.
Il se mit sur la route pour regagner le seireitei lorsqu'une odeur, plus forte que les autres, plus agréable aussi, moins âpre, parvint à se frayer un chemin vers les narines du shinigami jusqu'alors anesthésiées par l'embaumement de saveurs tranchantes de la rue. Cette odeur, il la connaissait si bien … Il n'aurait pas cru la sentir une nouvelle fois dans le monde des âmes … L'odeur du café … Il est vrai, Ayo ne supportait pas le thé, mais le café, il en raffolait. Sans doute était-ce dû a ses origines européennes. Quoi qu'il en soit, Ayo se pressa du mieux qu'il put pour atteindre l'étale miracle. Les prix étaient exorbitants, on dépassait allégrement le quintuple du prix normal pour un paquet de café … Mais la tentation était trop forte, et le shinigami succomba a ses pulsions, il en acheta … Beaucoup …
Fier de sa trouvaille, il regagna le seireitei. Il fallait tout de même qu'il visite un jour ses quartiers … L'ambiance dans les rues linéaires de la citadelle était sereine, d'un calme religieux même, et il n'avait aucune autre occupation que d'écouter ses pas réguliers et résonnants sur les dalles rectangulaires des couloirs. Les quartiers de la dixième division était au bout d'un couloir tout aussi régulier, d'un parquet clair et raffiné, il atteignait ses quartiers …
Les quartiers du capitaine … «Pas mal» se dit-il … Pas mal ? Les meubles étaient de bonne facture, la bibliothèque, de grande envergure, contenait des ouvrages intéressants dont les sujets, tous plus diverses les uns que les autres, était rangés par ordre alphabétique. Il trouverait peut être là certains documents sur la maitrise du kidô qu'il s'efforcera de lire … la lecture n'était pas son fort, mais c'était l'une des rares occupation qui ne le laissait pas de marbre … Passons … Le salon était lui aussi très intéressant. Deux canapés de velours vert formaient un angle avec une table basse en bois massif. Le tapis qui suivait les lignes angulaires formées par ce salon arborait le symbole de sa division, sobre … c'était le qualificatif le plus approprié à cette agencement, cela lui plut beaucoup. Outre la salle de bain d'une propreté exemplaire, il s'attarda sur le bureau en cerisier, celui ci retint toute son attention, aucun papier à signer, pas une requête, pas un ordre de mission. Le vice-capitaine semblait être une personne consciencieuse, qui ne rechignait pas à la paperasserie … Un bon point en sa faveur. Le bureau en lui même était tout aussi simple que le reste de la salle, il était disposé d'une telle façon que la fenêtre principale de la chambre inondait de ses rayons parallèles la surface de travail. L'agencement de ce bureau était optimale pour la bureaucratie et pour faciliter le travail de gestion de sa division.
Il s'y sentit à son aise, et chercha un endroit pour déposer ses achats. La table basse fit l'affaire, et il sortit de son sac le précieux arôme tropical … Il fallait le gouter, cela faisait une éternité qu'il n'en avait pas bu … L'eau chauffait peu à peu, il y ajouta la poudre couleur ébène et le liquide prit une superbe teinte sombre. L'odeur commençait à embaumer la pièce, une odeur telle qu'elle apaiserait en un instant le plus douloureux chagrin de cœur. Faute de tasse, un verre fit l'affaire. Dans certaines traditions, on buvait le thé et le café dans un verre banal, ici, ce verre était seulement le seul récipient approprié … Les volutes de vapeurs blanches dansaient en tourbillons, et la lumière du soleil rajoutait de la superbe à ce ballet odorant. L'arôme était subtile, le goût, fort et prononcé. Ses papilles étaient en exaltation.
La tête vidée de toutes idées tiraillantes, Ayo se laissa emporter dans une torpeur réconfortante, il décida de rejoindre l'âme de son trancheur d'âme dans son monde intérieur. Cette plage de galet, ce lac statique, combien de temps avait-il passé à fouler ces graviers ? Combien de temps avait-il passé à observer cette femme si mystérieuse ? si seule … Elle était encore là, lui tournant le dos, sa magnifique chevelure couleur charbon s'affichait à lui, elle se retourna dans un geste gracieux et le regarda, un sourire timide sur son visage … La conversation n'avait pas même commencé qu'elle s'achevait déjà. Il se regardèrent mutuellement …
Quelqu'un vint interrompre ce dialogue silencieux ...
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| | | Kira Izuru ► San Ban Tai Fukutaisho •
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| Sujet: Re: - Les prémices d'un avenir incertain Mer 26 Mai - 18:39 | |
| Le Seireitei semblait si calme, de là où Kira le regardait. Un silence religieux y régnait, et les quelques personnes qu’on voyait déambuler dans les rues ne parlaient pas, ou alors, elles murmuraient, de peur de déranger ne serait-ce que les bâtiments et les pierres. Mélancolique, comme à son habitude, Kira-fukutaichô resta un long moment à sa fenêtre, à scruter le paysage. Il se perdit rapidement dans ses souvenirs, alors qu’il prenait une pause dans le traitement harassant de paperasserie.
Il se souvenait du temps béni de l’Académie, de l’incident qui avait fait basculé sa vie et celle d’Hinamori-kun, de Renji-kun et de Hisagi-san… Et de quand Ichimaru Gin l’avait pris sous son aile, comme pour mieux le flouer, le duper… Il s’était fait avoir, c’était assez clair. Lui qui était si loyal… Qu’avait-il donc fait pour mériter une telle chose ? Une trahison si douloureuse, si cruelle, si impitoyable… Kira n’arrivait toujours pas à s’en remettre. Et c’était sans compter sur Wabisuke, qui lui aussi le laisser tomber. Pourquoi le monde le fuyait ? Etait-il si inutile… ?
Une larme coula sur sa joue : Kira se sentait terriblement seul. Son bureau était vide, seulement empli de papiers qu’il devait vérifier et signer. Il jouait trop bien la comédie pour que ses subordonnés s’inquiètent pour lui, à tel point que certains le pensaient lui aussi traître, continuant à travailler pour Ichimaru Gin, même après son départ pour le Hueco Mundo. Kira en souffrait beaucoup, mais il préférait ça au fait de montrer ses blessures à tout le monde. Ses co-divisionnaires pensaient qu’il avait bien pris la chose, qu’il surmontait l’épreuve avec force et dignité, mais à l’intérieur, Kira Izuru était réduit en miettes.
Il essuya ses larmes d’un coup brusque de sa manche, et finit sa tasse de thé, avant de détourner les yeux de ce paysage qu’il trouvait décidément trop morne et froid. S’il en avait le loisir, il irait se balader dans le Rukongai, mais hélas, encore trop de travail l’attendait. Kira venait de s’asseoir de nouveau à son bureau, quand la porte s’ouvrit. Son cinquième siège, un jeune et charmant garçon entra, apporta d’autres documents, et échangea quelques mots avec son Vice-Capitaine. Il fut étonné de voir que Kira-fukutaichô ignorait qu’un nouveau Capitaine avait été nommé à la tête de la Neuvième Division.
Le blondinet n’en montra rien, mais il était à la fois soulagé, heureux et inquiet. Il attendit que son cinquième siège ne s’en aille avant d’arquer un sourcil : qui est-ce que cela pouvait bien être ? Le nom, Ayo Koduko, ne lui disait absolument rien. Peut-être qu’incessamment sous peu, lui aussi aurait un nouveau Capitaine… Et qu’il devrait lui obéir… Ca semblait difficile à imaginer, lui qui avait toujours travaillé pour Ichimaru-taichô. Oui, si quelqu’un venait occuper la place de Capitaine de la Troisième, ça allait lui faire bizarre. Il ne saurait sûrement pas comment réagir, et il espérait seulement que si cela arrivait, il s’entendrait bien avec son nouveau supérieur hiérarchique…
Néanmoins, le fait que cette nomination soit passée inaperçue n’était peut-être pas une bonne chose. Kira s’imagina un temps à la place du nouveau Capitaine : n’était-ce pas difficile pour un nouveau venu de prendre ses marques, de se faire respecter de sa division ? Et de savoir que quasiment personne ne le savait, qu’il était encore réduit à des rumeurs… ça ne devait pas non plus aider.
Kira-fukutaichô se remit alors, soudainement, à travailler. Il s’occupa des affaires les plus urgentes, avant de quitter son bureau, un peu plus tôt qu’à son habitude. Il passa d’abord par chez lui, pour prendre quelques petites choses, et se mit en route vers le quartier général de la Neuvième Division. Il n’était franchement pas tard, alors le mystérieux Ayo Koduko devait encore être là. Un peu hésitant, Kira-fukutaichô frappa à la porte, avant de l’ouvrir doucement.
« Excusez-moi de vous déranger mais… J’étais venu vous souhaiter la bienvenue. »
C’était la moindre des politesses, non ? D’ailleurs, Kira exhiba avec timidité un panier de fruits qu’il était passé acheter sur la route, et une bouteille de saké qui venait directement de sa collection personnelle. Souriant, le blondinet voulait se montrer amical avec le nouveau Capitaine, et savoir un peu comment il était… Un peu comme si, devant lui, il avait le Capitaine qu’il aurait peut-être à la Troisième. Il se demandait comment ça allait avec Hisagi-san, d’ailleurs…
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: - Les prémices d'un avenir incertain Mer 26 Mai - 22:59 | |
| La porte s'ouvrait à peine, et elle laissait déjà les rayons d'un blanc aveuglant, de la lumière extérieure transpercer les ténèbres du bureau du récent promu. La scène avait un côté à la limite du mystique... La porte s'ouvrait lentement... La silhouette de l'invité qu'Ayo n'attendait pas se dessinait de plus en plus au fur et à mesure que la lumière se diffusait. D'environ un mètre soixante-dix pour une cinquantaine de kilos, l'individu ne semblait pas si déterminé que cela à franchir le pas de la porte qui commençait à grincer. Un bruit strident, témoin de l'usure... du temps... du passé... d'une histoire. Attendait-il une quelconque intervention du capitaine ? Une autorisation, une invitation à entrer comme il était d'usage ? Il était clair pour notre protagoniste que rien de tout cela ne sortirait de sa bouche. Les volets encore légèrement fermés, le soleil commençait à se coucher et la lumière chaude du crépuscule perdait de son intensité. L'air ambiant était plus frais... procurant au Kyû Ban Tai Taisho une sensation de bien être agréable. Seule trace du café qu'il venait de se servir, la tasse vide qu'il avait trouvé n'attendait plus que d'être remplie à nouveau... Peut-être trouverait-il dans la visite du mystérieux inconnu l'occasion de se délecter de son arôme si délicat.
Arborant la tenue traditionnelle shinigami, l'individu, refermait derrière lui la légère porte en bois. Les traits fins de son visage relativement pâle trahissaient une certaine nervosité... La mèche de sa chevelure mi-long d'un blond tout aussi pâle que le ton de sa peau, trahissait quant à elle l'empressement dont avait fait preuve le jeune shinigami pour arriver jusqu'à ses modestes quartiers. Mais qui était-il ? A premier vue, il ne semblait pas être capitaine, et l'énergie spirituelle qui émanait de son corps n'était pas aussi élevée ... Troisième siège peut être ... Non, plutôt vice-capitaine ... Il ne lui fallut que peu de temps pour faire le rapprochement. Un shinigami se présentait au capitaine dans ses quartiers, il semblait donc connaître les locaux de la neuvième division et possédait une énergie conséquente, il y avait de grandes chances que cet homme soit tout simplement son vice-capitaine ... Non, son insigne de fukutaisho attaché autour de son biceps gauche portait le blason de la troisième division. Voilà qui le renseignait donc sur l'identité de l'inconnu, mais Ayo ne put qu'émettre une supposition quant à la personnalité de cet individu et surtout sur le motif de sa visite ... Cependant, il ne se fit pas attendre, et arborant un large panier remplis de quelques victuailles il transperça de sa voix le silence monotone qui s'était installé. Ainsi donc était-il venu pour souhaiter la bienvenue au capitaine, voilà qui était louable de sa part...
Cependant, il ne se fit pas attendre, et arborant un large panier remplis de quelques victuailles il transperça de sa voix le silence monotone qui s'était installé. Ainsi donc était-il venu pour souhaiter la bienvenue au capitaine, voilà qui était louable de sa part... Il était inutile de rester là à le dévisager comme cela. Le capitaine se leva lentement, et retroussa les manches de son uniforme, quelque chose clochait avec cet uniforme. Les manches étaient bien trop amples et longues, et gênaient le shinigami. Passons … Il se retourna et fit alors dos à l'homme. Il s'approcha lentement d'une table où il avait poser la carafe de café. Il l'inclina doucement et fit couler le liquide noirâtre dans son verre avant de le porter à sa bouche …
Il but sa tasse d'une traite, et reposa le verre qui fit un léger tintement lors de son contact avec le bois. Il continua de lui tourner le dos, sentant son regard analyser sa physionomie. Sans doute se disait-il qu'il voyait mal une personne si peu charismatique et si peu impressionnante être capitaine. Ou était-ce autre chose ? Tout en songeant à cela il observait la carafe de cristal, et les ondulations du liquide qui s'estompaient graduellement. Il était inutile de perdre plus de temps dans cette phase d'analyse ridicule. Sortant alors non loin de là, deux petits verres à saké il se retourna vers le vice capitaine et les déposa sur le bureau...
« Dans ce cas pourrions peut-être commencer par ouvrir cette aguichante bouteille ensemble ...»
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