Lyess Walker, un marginal parmi tant d'autres.

Nom : Walker
Prénom :Lyess
Âge :18
Sexe :Masculin
Camp :Neutre
Race : Humain


Caractère :

« Celui qui vit hors du système, devrait au-moins faire l’effort de se remettre en question »

Comment choisir le bon terme, le seul mot qui pourrait décrire Lyess à la perfection? Probablement différent. Oui différent semble le mot le plus juste pour décrire un drôle d’énergumène comme lui. Pour lui, le plus important est l’authenticité, il déteste devoir se plier aux autres où à la conformité. Il joue les durs, dit que ce que les autres disent lui passe par-dessus la tête, mais pourtant, quand il l’entend ou lorsqu’il est dans ses passes de déprime, il montre une facette de lui à laquelle l’on ne s’entend pas, son armure craque et il devient complètement vulnérable. Il considère que montrer cette partie de lui est une faiblesse, donc il va s’isoler dans ces moments et nier si quelqu’un le voit. Chose assez cocasse quand il pleure, puisqu’il répondra d’un air embêté : « Euh…Ta gueule. J’pleures pas! ». C’est une tête dure, une tête de mule, ce qui le pousse parfois à agir comme bon lui semble et d’agir légèrement en gamin gâté, si quelque chose ne lui plaît pas, il hésite rarement à le dire. Mais, si pour une raison quelconque, il se trouve dans un environnement où il se sent mal à l’aise, il risque probablement de se taire et de faire profil-bas en s’isolant. Drôle de réaction venant de quelqu’un qui déteste la solitude, il ressent toujours le besoin d’être entouré, sa forte personnalité et son intelligence lui ont permis de créer sa petite cour. Par contre, même s’il a besoin d’être entouré, il se doit de toujours tester les gens qui l’aime. Voir jusqu’à quel point, les gens qui l’entourent l’aime, il va tester la patience, se montrer désagréable, péter des crises et quand la personne va le laisser à lui-même, il dit : ben tu vois, tu m’aimais pas assez pour rester avec moi. Même si ses problèmes de carence affective, liés à son père, son à blâmer pour ses sautes d’humeur, son TDAHI [Trouble de Déficit d’attention, Hyperactivité et Impulsivité] est tout aussi à blâmer. Le fait qu’il prenne sa médication 5 jours sur 7, au lieu de 7 jours sur 7, en est la cause, du moins selon le psychiatre, mais lui il ne voit le lien entre les sautes d’humeur instantanés et le concerta, donc il ne touche pas à ses médicaments les fins de semaines. Saut d’humeur redoutable et imprévisible. En moins de 15 minutes il peut passer d’amoureux de la vie à vraie furie. Surtout susceptible comme il est, il ne digère pas la critique et s’offusque pour un oui ou pour un non. Paresseux de nature, il se laisse facilement tomber dans la simplicité et bâcle ses travaux, et ça, s’il a la motivation nécessaire, car très souvent il abandonne et ne fait rien. Sa tendance à vouloir être partout à la fois n’aide pas non plus, il se porte volontaire pour toutes sortes de choses, sans être capable de gérer son temps, et pour une raison totalement inconnue, une fois débordée il laisse tout tomber. Pour Lyess, pas de demi-mesure, soit tout est blanc, soit tout est noir. C’est un passionné de nature, ce qu’il l’aime, il va VRAIMENT l’aimer et même chose à l’inverse. Autant pour les objets, que pour les gens.

Physique :
Même s’il cherche à sortir du moule, il reste tout de même un être humain comme les autres. Avec ses petits complexes, ses petites imperfections qui ne sont pas nécessairement apparentes. Par exemple, vu qu’il dort sur le côté, il lui arrive de baver un peu sur son oreiller. Chose tout à fait normal, que tout le monde nie, mais qui est si véridique. Mais tout de même, vu qu’il se définit comme étant un marginal, il est facile de voir de loin. Ses cheveux noirs dressés vers le haut, sa longue mèche, avec une ligne violette qui la traverse, venant masquer son œil gauche. Ses vêtements, tout aussi différents, démontrent bien son anticonformisme. Toujours vêtu d’une paire de converse, de vêtements souvent de style Emo, on peut dire qu’il fait partie de cette minorité de gens qui se définisse comme étant Emo. Il est assez mince, pour ne pas dire maigre, chose qui le complexe, et qui le pousse à refuser de se mettre torse nu, sa peau blanchâtre le gênant tout autant. Par contre, il aime la couleur de ses yeux : étant pairs, ils varient selon la température, bleu-gris, vert avec une touche de brun. Son homosexualité est parfaitement affichée par son physique et ses manies féminines. Mais gare à vous si vous lui faites remarquer. Monsieur ressemble peut être à une fille, mais il n’y a que lui qui peut le dire, sous peine de le vexer.


Histoire:
Pour faire court, il est l’aîné de 5 enfants, dont 2 demies-sœurs. Très sincérement, il a eu une enfance tout à fait normale. Son père qui ne semblait pas vraiment vouloir jouer son rôle, passait la plupart de son temps dans son sous-sol sur son ordi à fumer des cigarettes. Et en sortait rarement. Mais l’innocence de l’enfance… Pour tout dire, jeune, il ne remarquait pas vraiment l’absence de son père, vu qu’il passait son temps avec sa mère et sa sœur cadette de 2 ans plus jeune : Sarah. Mais bien sûr, après 9 ans de mariage, sa mère a finit par en avoir sa claque de son mari inactif, des tensions qui régnait dans la maison avec son conjoint, donc, le divorce, devenu inévitable, est survenu à l’âge de 7 ans. Carolyne, sa mère est partie avec sa toute dernière fille : Laura, laissant les deux plus vieux au soin de leur père. Selon les psychologues, c’est là que les troubles affectifs de Lyess ont débuté, le petit bonhomme habituellement jovial, a commencé à se refermer sur lui-même et à agir d’une tout autre manière avec sa mère vu qu’il avait eu l’impression d’avoir été abandonné par cette-dernière. Le père, qui étrangement, avait remarqué le changement de conduite chez son fils, après que sa sœur lui ait fait remarqué, puisque s’était elle qui s’occupait des enfants après le divorce, a alerté la mère.
Le gamin de 9 ans avait consulté pendant quelques années le psychologue et lorsque l’on cru la situation rétablie, les visites se sont interrompues à son entrée au secondaire.

Lyess est rapidement devenu le souffre-douleur de sa classe. Persécuté par une fille en particulier, abandonné par son groupe d’amis du primaire, il a rapidement commencé à chuter, à sombrer, encore et encore. Et incapable de s’exprimer à l’école et d’y passer sa frustration, l’adolescent faisait endurer, à sa mère particulièrement, son tourment. Empirant ainsi la situation familiale. C’est au moment où il a confié à sa mère ses envies suicidaires, que ses deux parents ont décidé de changer leur fils d’école. C’est à partir du secondaire 4 qu’il a commencé à se chercher, qu’il a commencé à emmerder le reste du monde, la société et a commencé à chercher à se départager. Petites excentricité, telle que porter la cravate avec l’uniforme, sa coiffure, son style. Malheureusement, il a de nouveau toucher le fond lorsque son père a confié la garde à temps plein à son ex-femme afin de sauver son couple. Une nouvelle fois avec ce sentiment d’abandon, il a commencer à blâmer tout le monde, sa mère fatiguée de ses sauts d’humeur commençait à se mettre sur son cas, incapable de se confier à quelqu’un, il gardait tout pour lui. Jusqu’à ce que la situation dégénère et qu’il commence à s’auto mutiler. Le tout par passe, il se coupait, on le découvrait, il arrêtait pendant quelques mois et il arrêtait. À seize ans, lors d’une dispute avec sa mère, il lui avait fièrement montré ses poignets tailladés de toutes parts, cette dernière prise de colère a appelé la police et cette dernière est venue. Le policier jugeant qu’il était enclin à recommencer et que la situation pouvait empirer a appelé l’ambulance qui est venu le chercher. Bien sûr, son père, que sa mère volait contacter, n’a tout simplement pas répondu… Mais lorsqu’il a enfin reçu l’appel, il avait tout simplement répondu :

« Il fait tout simplement ça pour de l’attention… Pour faire chier sa mère! »

À sa graduation, après avoir trop bu, il a eu droit à sa première expérience homosexuelle. Et s’est aperçu qu’il n’était pas qu’un simple hétéro. Puis il est entré au cégep en traduction, et pour conclure ses études, il a besoin de faire un stage. Son choix s’est arrêté sur une entreprise de conception de jeux vidéo au Japon, dans la ville de Karakura, où il restera pour les 10 prochains mois.


Test RP:

-C’est parce que t’es vraiment irresponsable…GRANDIT!!! T’as 16 ans, j’suis pas censée être toujours après toi…

Je regardai ma mère d’un air vide, sans trop vraiment réfléchir à quoi répondre. Je le savais. Avec elle mieux ne valait pas ne pas répondre, même si j’en mourrais d’envie. Du calme, du calme. Voilà ce que je me répétais dans ma tête depuis les 10 dernières minutes. Et pourtant à chacune de ses répliques, je regardais mes poignets en me disant que je toucherais une crode sensible et remporterais la victoire en lui montrant les cicatrices sur mon poignet :

-Esti Lyess! Après tu te demandes pourquoi je suis toujours sur ton dos!

Ça y était. J’avais atteint ma limite. Je la regardai d’un air de défi. Réfléchi une fraction de secondes. Levai mon bras, baissai la manche et m’exclamai :

-Ben tu sais quoi m’man!? C’est à cause de toi que je me mutiles!

Elle mit quelques secondes à réagir, j’étais d’une certaine manière fier de moi. J’avais semé la confusion dans son esprit et pourtant, cette petite voix dans ma tête, me disait que j’allais regretter. Et justement : elle ne mit pas longtemps à crier :

-POURQUOI TU FAIS ÇA !?

Aucune réponse.

-HEIN! POURQUOI TU FAIS ÇA LYESS!?

Des larmes commencèrent à couler sur son visage. Je commençais à regretter mon geste, sincérement. Elle se leva s’approcha de moi, qu’est-ce qu’elle allait faire, me frapper? Pat, mon beau-père l’attrapa par l’épaule :

-Caro, calme-toi…

Elle se tut quelques secondes. Tandis que moi, me traitait de connard, j’étais une vraie merde : j’ai fait pleurer ma mère. Encore une fois, en parfait idiot, j’ai été trop loin, j’ai agi sans réfléchir, incapable de répondre je me taisais la fixait, sans toutefois oser croiser son regard, la voir pleurer et savoir que s’était de MA faute était trop douleureux, trop troublant :

-J’appelle la police…

Je souris intérieurement : vas-y, fais une folle de toi. Elle attrapa le téléphone, s’appercevant qu’elle appelait vraiment la police, Patrick raccrocha. Et comme prévu, la police rappella :

-Oui, mon fils s’automutile, et je ne suis pas capable de gérer. J’vais faire une crise de colère, venez-vous en, j’vais tout détruire…

Toujours en larmes, elle partit en m’hurlant :

-BRAVO LYESS, T’AS GAGNÉ! EST-CE QUE TU ES FIER DE TOI!? J’ABANDONNE’ T’AS GAGNÉ!!

Mon cœur se serra à travers ma poitrine, je me mordis la lèvre inférieure pour retenir les larmes. Qu’est-ce que la police allait faire de toute façon, m’emmener en foyer d’hébergement, chose que j’avais souhaité à quelques reprises, m’emmener en prison parce que je me coupais? Comme si ma situation pouvait empirer… Dans la salle de bain, j’entendais ma mère tenter de joindre mon père :

-Ouais, Aldo, c’est Caro, rappelles vite, c’est urgent…

Il allait être au courant…Merde. Légèrement honteux, je me mis à fixer dans le vide en espérant partir dans la lune, pour faire le vide dans ma tête, mais l’image de ma mère en larmes me montrant que j’allais trop loin me revenait en tête et m’empêchait de penser à autre chose. Cette fois-ci, hors de question de me défiler. J’ai voulu montrer mes cicatrices, maintenant, il faut que j’assume.

• Humain...•

Description du pouvoir : Très sincèrement, je voudrais qu’il n’en ait pas… Ou le seul qu’il pourrait avoir selon moi, serait d’entendre la voix des esprits.




Âge : 17
Disponibilité : [5/10]
Expérience dans le monde du RP : Hé bien, ça va faire 2 ans à peu près, voir plus que je rp.
Motivation pour votre personnage : Euhm? J’voulais incarner ce nouveau perso quelque part…
Quelque chose d'autre à nous dire ? J’aime le chocolat
Comment avez-vous connu le forum et comment le trouvez vous ? Par un contact MSN et j’aime bien en général.