Bleach Rebellion
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 Non c'pas moi ! J'ai rien fait !

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Lawrence Mihawk
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Lawrence Mihawk


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MessageSujet: Non c'pas moi ! J'ai rien fait !   Non c'pas moi ! J'ai rien fait ! Icon_minitimeVen 9 Juil - 19:09

Des cris, des fracas, des chaises qui volent, Lawrence qui vole et qui atterrit sur le trottoir le fessier en l'air. Elle ne resta pas là bien longtemps et prit les jambes à son cou. Heureusement pour elle, on ne lui courut pas après, il y avait juste un homme qui lui hurlait des obscénités et des insultes. Après avoir couru quelques mètres, elle s'arrêta subitement et se mit à genoux sur le bitume. La plupart des passants la regardaient avec un air surpris, presque effrayé. Elle haletait doucement. Ca avait été moins une. La cause de tout ce souk ? C'est très simple, Lawrence avait décidé de prendre un peu l'air et s'était donc rendu dans un café. Ayant une grosse préférence pour les boissons alcoolisé, elle ne put s'empêcher de commander presque un carton entier de saké. Seulement voila, elle n'avait pas un sous en poche et était complètement éméché. Elle lança donc des insultes aux habitués du café, cela a eu pour effet de déclencher une bagarre générale. Le propriétaire s'étant rendu compte qu'il s'agissait de la demoiselle qui avait déclenché tout ceci, il la mit à la porte un bon coup de pied au cul. C'était presque monnaie courante chez elle. Elle avait presque visité tout les bars et s'était presque fait expulsés de tous. Soit par manque d'argent, soit par déclenchement de bagarre générale et quelque fois, comme aujourd'hui, des deux. Ohh mes félicitations majesté ... Tu t'es encore une fois fait remarqué parmi ces insectes d'humains. Ca en devient presque une habitude. Mais à peine eut-elle le temps de se reposer que quelqu'un s'arrêta devant elle et l'observa pendant quelques secondes. Il semblait la connaitre et effectivement ce fut le cas. Lawrence le regardait avec des yeux mi-clos, bien que sa course l'avait fait décuvé quelque peu, elle était encore sous l'emprise de l'alcool. Mais elle écarquilla lorsque cet inconnu commença à la montrer du doigt en criant quelque chose d'incompréhensible. Elle ne voulut pas en savoir plus, se leva rapidement et commença à courir, voulant échapper à cet homme. Il semblerait que ce soit une autre de ses connaissances, peut-être dans un autre bar ou bien ailleurs. Après tout, elle avait quelque peu l'habitude de foutre le Dawa partout où elle passait. Même Killjoy n'arrivait pas à la raisonner la plupart du temps. Il fallait voir un bon point dans tout ça, au moins elle faisait du sport. Elle n'aimait pas utiliser le Sonido pour échapper aux mortels. Elle se prenait d'ailleurs pour l'une d'entre eux. La jeune Mihawk n'aimait pas vraiment son passé d'Arrancar, elle n'aimait pas ce qu'elle était. Une bête selon son autre elle. Un monstre incapable d'aimer et de ressentir des sentiments positifs.

Oui parfois Killjoy se montrait agressive, mesquine et terriblement méchante, mais elle l'aimait bien au fond d'elle. Elle savait bien que si elle se montrait aussi intransigeante avec elle, c'était pour la protéger de son comportement quelque peu je m'en foutiste et innocent. Après plusieurs minutes de course, elle décida d'aller se reposer dans une rue plus étroite, plus sombre, un endroit où il y avait peu de passage. Elle s'assit une nouvelle fois sur le sol froid. La course pouvait être un bon moyen pour faire évacuer l'alcool qu'elle avait dans le corps. Mais heureusement pour elle, elle avait réussit à chaparder une bouteille de saké dans le bar où elle s'était fait virer quelques minutes auparavant. Lawrence s'adossa à un mur et commença à siroter tranquillement son péché mignon. Installer comme tel dans cette ruelle on aurait dit un véritable sans domicile fixe. Juste ses vêtements pouvaient prouver le contraire ainsi que son sabre accroché dans son dos. Yare yare ... Un véritable déchet ...

HRP : Commencer c'est véritablement pas mon fort. Je me rattraperais plus tard ~
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Hanabishi Recca
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Hanabishi Recca


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MessageSujet: Re: Non c'pas moi ! J'ai rien fait !   Non c'pas moi ! J'ai rien fait ! Icon_minitimeSam 10 Juil - 9:51

Ses paupières ne vibrèrent qu'infimement alors qu'au loin, réclamations se faisaient entendre à corps et à cri à l'adresse de quelque mauvais payeur. Il n'était point exceptionnel que le paradoxe soit inopinément arraché aux doux méandres de sa torpeur par une intervention extérieure, et ce jour ne semblait pas avoir été façonné pour y faire exception. Qu'importe. Il n'avait déjà que trop sommeillé plus que de raison et avait maintenant à émerger de la sempiternelle vacuité de ses royaumes oniriques pour opérer le rude choc d'un retour à la réalité. Un éveil qui aurait tôt fait de lui rappeler ce pourquoi il avait eu à élire domicile aux confins d'un monde qu'occupait une ingrate humanité aux ressortissants aussi impudents que disgracieux pour qui chaque lendemain était la promesse de détruire un peu plus l'idyllique jardin dont il leur avait été fait cadeau à la création. Nanti d'une indélébile torpeur à l'origine de son trouble flegme, celui qui le représentait par définition, le masqué passa une main partiellement gantée sur le doux hâle de son visage afin d'en ôter les dernières séquelles d'une nuit paisiblement écoulée. Son sommeil n'avait été ponctué de nulle anicroche sinon l'éternelle absence de songes qui le hantait depuis son retour des terres ensablées, celles où il avait tout perdu, à commencer par ses lettres de noblesse et tout ce qui faisait de lui l'homme qu'il avait pu être à cette époque révolue. Un passé qu'il avait du se résoudre à laisser derrière lui pour aller de l'avant, lesté des chaines de la peine et du regrets, boulet au pied d'un être qui ne payait pourtant déjà que trop le prix de sa nonchalance et d'un emportement qu'avaient dissout ces inestimables sacrifices.

Douce avait été sa nuit sous les bienveillants auspices d'une lune pleine dont la sphérique beauté lui avait inspiré une cure régénératrice, tant et si bien que sa forme n'avait que rarement été à un tel summum qu'alors qu'il finissait de s'extraire de cette clémente régénération. Et si la sorgue avait été impitoyablement défeuillée par la chaleur diurne des faisceaux solaires, cela ne l'empêchait nullement d'en tirer parti pour se baigner d'une agréable température inondant de sa calorifique invasion chaque parcelle du toit où s'était juché pour la nuit l'opalin, empressé de restaurer un corps qui n'en avait toutefois pas spécifiquement besoin. Fort heureusement, que ce soit en bien ou en mal, la journée promise par l'étrange boucan venu vriller la délicatesse de ses tympans à l'écoute était annonciatrice de bouleversements. Non pas que sa quiétude ne soit point à sa convenance ; la solitude de son pèlerinage était le meilleur moyen de s'absoudre de ses péchés et des fautes commises qui l'avaient conduit à son actuel renfermement. Mais force était d'avouer que trancher les pesants liens de la monotonie d'une imprévisible agitation ne pourrait que lui réussir en mettant à bas son inactivité coutumière. Aussi, le noble s'était-il empressé de ramasser ses effets personnels résumés à son garde-meurtre, boiseuse geôle d'un trancheur d'âme souffrant d'être inusité depuis l'exil d'un maitre qui avait pourtant tout d'une fine lame alors qu'il brillait encore tant par son grade que par ses aristocratiques origines.

Mais les vestiges de ces antiques considérations n'étaient point dotés de rapport avec le bruyant phénomène ayant attisé le soupçon de curiosité nantissant encore l'être paradoxal qu'était le séraphique. Aussi donna-t-il la chasse à cette superflue souvenance jusqu'à ce qu'elle daigne s'éclipser du présent courant de ses songes pour faire place aux interrogations subséquentes à ce qui avait pu le détacher de l'emprise psychique qu'exerçait sur lui le tendre écrin du repos restaurateur, celui qu'il avait lâchement abandonné pour se pencher plus avant sur cet intriguant cas qui paraissait vouloir le solliciter. Ce n'était guère la première fois que pareils bruitages se faisaient entendre dans son proche environnement mais jamais leur proximité n'avait été telle ; la répétition de ces douteuses sonorités ne pouvait qu'en rajouter à leur nébuleux mystère, et ainsi à l'attraction imposée au basané ne pouvant que s'interroger sur les raisons de pareil tintamarre. Perte et fracas étaient de mise à en juger par les discordantes notes étant de la partie à chaque cacophonique représentation, et c'est de la fermeté d'un pas aussi neuf que son énergie ravivée que l'hybride voulut s'assurer des détails de ces constantes alertes. À croire que tout était échafaudé pour le tirer de son obligatoire retraite, celle prise lors de l'annihilation de sa vie antécédente. Celle qu'il n'avait point été assez fort pour sauvegarder et dans l'ombre de laquelle il persistait désormais.

Raffermissant la prise établie sur le fourreau finement ciselé de son tranchant atout, il n'eut qu'à en fixer la démesure en travers d'un dos n'échappant pas à la fatigue incombant à qui tolère le poids du monde, y ajoutant la menue masse métallique de ce compagnon de toujours. Vérification de la bandoulière effectuée, il n'eut plus qu'à se mouvoir sans sourciller, et c'est dans la fulgurance d'un pas sonique que la forme diffuse de sa stéréotomie s'effaça du pinacle d'un gratte-ciel avant qu'il n'aille s'engoncer dans les sordides abysses d'une venelle si mal famée que truand ne s'y serait point senti à l'aise. Ce qui ne semblait néanmoins aucunement embarrasser l'entité qui s'y était réfugiée sans plus de préjugés sur la ténébreuse gueule béante qu'était l'orée de ce sinistre repaire. À n'en pas douter, l'inconnue n'était point innocente à la connaissance de la spiritualité ; l'énergie émanant de sa voluptueuse silhouette se rapportait à celle d'un blanc dévoreur par sa nature et d'un nautonier divisionnaire par l'ampleur. Plus qu'il n'en faut pour que méfiance soit faite, toutefois sans que lame ne soit mise au clair. Le bénéfice du doute était à l'œuvre et frôlait de ses blanches mains le vif esprit du déchu, qui n'en oubliait point de se cramponner à sa vigilance. Afin de faire connaitre sa présence jusque là effacée, de ternes filaments azurés se départirent de sa virile stature, soulevant sans peine la finesse des pans de sa distinguée tenue. Ainsi se tenait le masqué, accoté à la lézardée cloison jouxtant la demoiselle au fort penchant éthylique.


Je n'ai point souvenir d'avoir déjà perçu pareil reiatsu... Quelle est donc ta nature ?

L'atonie de son timbre sévère était d'une déterminante limpidité. Par bien des points, les fascinantes volutes que pouvait percevoir le déserteur brillaient d'une saisissante ressemblance avec son propre flux. Toutefois, les différences ne trompaient point et leur succession finissait de les distinguer comme à la fois jumelés et opposés. Tout les rassemblait pour mieux les diviser et la perplexité était de mise pour qui s'attelait à en faire l'analogie en méconnaissant les fondations de chacune. Par leur dualité, ils étaient semblables ; par les racines de celle-ci, séparation était de rigueur. Ennemis héréditaires, ils avaient fait un même pas en direction d'une mince frontière afin que chacun en vienne à la franchir en but de recueillir quelques bribes d'un séjour en domaine adverse dans la folle course que l'on baptise évolution. À la fois semblables et opposés, meurtre ou sympathie paraissaient être les restrictions définies des solutions proposées alors qu'était établie la soudaineté d'une rencontre au détour des profondeurs de cette même ruelle où nul ne pourrait voir deviser un tandem n'ayant point sa place dans la masse charnelle de l'humanité pour la divergence de leur provenance. Tout deux étaient les soldats d'une impérissable guerre égarés du chemin du front. Pour autant, étaient-ils exemptés d'y contribuer d'un feu nourri ? Seul le dialogue saurait leur apporter les réponses convoitées, alors qu'au creux des doigts de l'entre-deux pouvait à tout instant jaillir la véhémence d'un sortilège si l'agressivité était la seule réponse fournie à sa neutre demande.
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