Quand le Silence et le Sommeil parlent ensemble ...

Comment décrire ce sentiment qui surgissait lorsque je pensais à ces êtres que l’on surnommait ‘humains’ ? Ces personnes qui ne possédaient qu’une vie éphémère, à peine le temps de découvrir l’étendue de l’univers que la mort sonnait déjà à leur porte … Et puis, leur attitude me dégoutait … ils tuaient, volaient, violaient … pourquoi ? Parce que leurs instincts primaires leurs dictaient les gestes à exécuter et leur façon de penser. Mon regard se voila un instant en pensant à cela. Pourquoi ces questions s’imposaient-elles dans ma tête, bloquant ainsi toute autre forme de réflexion ? Evidemment, je me fichais pertinemment des réponses, sachant d’avance que personne n’avait les réponses qui m’auraient convenue. Peux d’Espadas se souvenaient de leur vie en temps qu’humain … mais je n’en faisais pas partie, enfin, pas vraiment. Je ne me souvenais que de fugaces images, qui apparaissaient dans mon esprit tel un flash, ou bien quand je fixais un objet, il m’arrivait de ressentir une émotion unique et stupéfiante. Cela me dégoutait. Ce n’était rien de plus qu’un résidu de ma vie d’humaine. Des souvenirs, futiles et inutiles, sans aucune importance. La seule chose que j’attendais de leurs pares, c’était qu’ils finissent par disparaitre dans les limbes de l’oubli.

Un léger soupir trouva un chemin à travers mes lèvres entres-ouvertes. Pour une fois que j’avais la chance d’être seule, sans mes Fraccions pour me polluer mon silence, il fallait que je gâche ce moment dans des réflexions sans buts. Dans des situations pareilles, il m’arrivait d’envier Grimmjow et sa capacité … à ne pas réfléchir. Un sourire s’afficha sur mon visage, caché par mon col. Quoi que non, je préférais ne pas envier cet Ex-Espada, déchus de ses fonctions, un déchet. D’après mon avis, ce stupide mécréant avait eux ce qu’il méritait. Et bien, c’est vrai, en désobéissant, il fallait s’attendre à de lourdes conséquences. Une brise légère fit voler mes cheveux dorées … Mais le nouvel Espada n°6 n’était mieux … Un deuxième soupir à peine contenu sortit de mes lèvres … Décidément, Aizen ne savait pas choisir ses hommes concernant ce numéro. Mon regard océan se perdit pendant quelques secondes sur cette étendue désertique … Et je décidais de me reposer dans mes quartiers, toujours en quête de solitude et de silence. Je tournais donc le dos à mon balcon, mon endroit de tranquillité le plus apprécié et continua mon chemin à travers les couloirs du Las Noches.

Alors que j’arrivais près de mes habitats, un bruit de fille en train de crier me fis arrêter. Tiens, que faisaient l’Espada n°1 et sa Fraccion dans ces lieux ? Décidant de mettre cela au clair, ma petite personne se déplaça et ouvrit la porte sans même se donner la peine de frapper. Deux têtes se tournèrent alors vers moi, se demandant certainement pourquoi je me montrais en ces lieux … Je pris donc la parole en première, d’une voix neutre, tout en affichant un regard placide.

• Une mission que stark se pressa de remplir le plus rapidement possible. Les shinigamis en question étaient tous du niveau lieutenant au niveau de troisième siège. Donc des shinigamis étant assez puissants bien qu’étant loin du niveau d’un capitaine de division. En tout cas stark n’en fit qu’une bouché en compagnie de sa fraccion lilynette, ces deux-là étaient toujours ensembles dans chaque mission, qu’elles soient aisées ou périlleuses. En tout cas stark se souvenait parfaitement qu’il avait trouvé cette mission plutôt drôle surtout en voyant les âneries de sa fraccion. Une mission de ce genre n’était jamais à refuser en tout cas pour lui. Mais pensé au passé n’était pas tout, le présent était le plus important, et pour le moment ce présent reflété un ennui mortel. [ ! ] D'un coup, il sentit sur lui une charge plutôt lourde qui en tout cas le dérangée dans son sommeil, il entrouvrit les yeux et vue qui était la cause du trouble de son sicle du sommeil. Bien entendu, il n’y avait personne d’autre que sa jeune fraccion pour faire cela, elle était là, face à lui un très large sourire au visage, apparemment fière de son nouveau jeu.
  

• La jeune fraccion s’ennuyait autant que lui apparemment. Chose compréhensible étant donné que c’était le cas pour à peut prêt tous dans ce monde. Mais elle n’avait pas du tout le même caractère que le primera, elle était plutôt dû genre hyperactive, souvent en train de courir dans tous les couloirs du palais, cherchant une personne capable de la divertir, elle était toujours à l’affut d’une nouvelle bêtise à faire. Mais il fallait s’y résoudre, ce jour l’à il n’y avait réellement rien à faire. Stark attendait patiemment la réponse de la jeune fille, qui s’enlevait doucement de sur son espada. Mais avant de lui répondre la jeune fille souhaiter l’énervé un peut, ce qui était pratiquement impossible, stark ne s’énervait jamais, toujours très calme l’homme regardait la jeune fille faire ses idioties pour finalement au bout de cinq minutes se retourner en direction de lui pour lui répondre.
  

• Bien qu’il n’ait aucune envie de la suivre, il se força tout de même. De toute manière, elle ne l’aurait surement pas laissée s’en tirer si facilement et il voyait déjà la jeune fille faire des pitreries pendant une demi-heure pour qu’il accepte finalement de la suivre. Ce n’était pas nouveau, elle était toujours très capricieuse et elle avait toujours envie de bouger à un nouvel endroit. Ils marchèrent donc tous deux dans les longs couloirs de las noches, la jeune fille courrait très rapidement tendis que stark lui marchait très lentement, elle l’attendait au bout de chaque couloir tentant à chaque virage de ce caché pour le surprendre d’un « Bouh » plutôt pathétique. Une fois arriver à la fameuse chambre indiquée par la jeune fille stark resta figé un moment. Il avait déjà vu cette chambre, mais il ne se rappeler plus à qui elle appartenait, car effectivement il ne venait que très rarement dans cette partita du palais. Finalement, la jeune fille l’y entraina avant même qu’il n’ait le temps de se souvenir. Une fois à l’intérieur stark se rendit compte qu’il c’était une fois de plus faire dupé. Lilynette n’avait qu’une envie, une petite balade avec son espada, voilà pourquoi elle avait dit à stark qu’elle lui montrerait une chose étrange dans ses lieux qui étaient pourtant plus que banals. Il poussa un grand soupir pendant qu’elle riait de toutes ses forces. Mais d’un coup la porte s’ouvrit et stark se rappela immédiatement à qui appartenait cette chambre.
  

• C’était la tercera, hallibel tear, cette femme était impressionnante non pas particulièrement par sa force, mais surtout par ce fait qu’elle soit restée silencieuse à chaque rencontre entre elle et le primera. Celui-ci était d’autant plus satisfait que c’était la première fois qu’il l’entendait parler et elle n’avait pas l’air très contente de les surprendre en ces lieux. Chose assez compréhensible en tout cas. Le primera se retourna face à elle pendant que la jeune lilynette elle la fixait de ses grands yeux. Stark se gratta le crane comme une personne embarrassée et soupira lentement avant de prendre la parole avec son extrême nonchalance.
  

• Pendant que le primera s’entretenait avec la tercera, la jeune lilynette passa devant lui et fixa la femme d’un regard bien étrange. Comme énervée que celle-ci s’adresse aussi froidement à stark. Elle adressa donc la parole à son espada d’un ton assez remonté contre lui.
  

Ce fut d’un pas lent, ennuyeux, banale, monotone, endormant que la Cuarta Espada laissa libre à son dur, long, honorable, chevaleresque périple traversant couloirs et couloirs dans le but d’arriver au bout de ce couloir avant de n’entamer … un nouveau couloir. Avançant un pied devant l’autre à un rythme continu, constant, répétitif, d’un mouvement simple, fluide, esthétique, c’est vers une destination encore inconnu que l’arrancar au semi casque de samouraï se dirigeait. Sa marche héroïque égayait les sombres environs d’une douce mélodie de « tap tap », une sonorité uniquement reproduisable en mettant en contact une sandale à la surface du sol et dont la musicalité pouvait varier selon la corpulence et la démarche du musicien. Un léger vent doux, frais, glacial bien à l’image de ce monde mélancolique qu’est l’Hueco Mundo venait rentrer en collision sur les joues de l’arrancar aux pupilles d’émeraudes qui se contenta de ne savourer du touché cette substance intouchable.

Inutile de préciser qu’en de telles circonstances, il gardait ses mains scotchés dans ses poches à une telle intensité que l’on en venait à croire que de la colle faisaient office de sceaux attachant les deux mains du pauvre espada au terrible pantalon pâle. Connaissant maintenant par cœur tout les recoins de Las Noches, il n’avait même plus besoin de regarder devant lui expliquant ses paupières actuellement closes. Vous l’aurez sans nul doute possible déjà tous compris, mais cela faisait maintenant un certain temps qu’Ulquiorra Schiffer était privé de toutes missions suscitant l’ennui total dans sa chair vampirique ne réclamant qu’une unique chose… de rester dans ce même état de perpétuel ennui car il est connu qu’un tel phénomène permettait souvent à l’homme d’augmenter sa concentration spirituelle le poussant à se remettre en question, à débattre de sujets existentiels mais surtout à renforcer son mental.

Aillant pris soin de discuter intérieurement avec lui-même depuis maintenant des décennies, ce devait probablement être pour cette raison que le contact avec autrui ne se résumait qu’à un long silence bien pesant. Son subconscient avait déjà élucidé un nombre époustouflant de mystère sur la nature humaine expliquant inéluctablement sa personnalité irrévocablement misanthrope. Qui donc pourrait apprécier l’humanité en ayant conscience de sa nature ? Seul un parfait Candide pourrait réagir de la sorte. Ayant inconsciemment honte de sa propre façon de penser, il est naturel chez l’humain de fermer les yeux sur soi même à chaque erreur commise, cela marche tout aussi bien pour les autres. Ce réflexe tout bonnement absurde était et est toujours l’ultime raison de l’absurdité humaine les empêchant d’évoluer par leurs propres moyens en se rendant aveugle à chaque acte honteux.

C’est en se reposant sur des valeurs, des idéaux, des normes ridiculement inatteignable que ces « bêtes » espèrent camoufler, cacher, enterrer du mieux possible leur véritable façon d’être méprisable ne faisant par se moyen que s’intensifier davantage en faisant naître en plus de leurs défauts originels une non tolérance de leurs congénères ne respectant point ces stupides règles de bienséance. Ces nombrilistes à l’égos surdimensionnés ayant toujours tendance à penser qu’ils ont la meilleur culture, qu’ils ont les meilleurs valeurs, qu’ils ont une meilleure condition de vie. Ces vautours s’autoproclamant indiscutablement supérieurs aux autres civilisations tout en ventant à côté avec la plus grande des contradictions leur rigoureux combat contre … l’inégalité. Tellement absurde ...

Comment peut-on parler d’égalité lorsqu’eux même n’ont même pas la force de se considérer égal à son prochain ? Et puis qu’est ce donc que l’égalité au juste ? Encore un système illusoire afin de ne dissimuler un vice de plus de l’humanité. Et puis cette égalité n’a pas de lieu d’être dans un monde ou l’hiérarchie dans les sociétés semble être le fonctionnement moteur de ce bas monde. Tant de caractéristique confortant ces fous dans l’hypocrisie totale suffisaient amplement à justifier l’attribution du mot « déchet » pour qualifier ces rebuts. Ce fut sur ces pensées peu optimistes que l’Espada numéro quatre finit par arrêter son avancée afin de n’appuyer son dos au mur favorisant ses capacités de méditations. Alors que d’ordinaire, à un tel stade de concentration, l’arrancar aux prunelles verdâtres était en mesure de converser avec son zanpakutoh, cette fois ci, rien de tout cela ne se passa. Surprenant, que se passait-il donc ? A vrai dire, ce phénomène ne s'était auparavant jamais produit inspirant subitement le doute chez l'Espada qui était dans l'état actuel des choses dans l'incapacité total à trouver une affirmation, une réponse, une hypothèse quant à cette absence de présence dans son sabre.

Ulquiorra n’eut pas même le temps d’y réfléchir dix secondes que son attention se porta presque instantanément sur deux reiatsu incommensurables appartenant incontestablement à la Tercera ainsi qu’au Primera. N’ayant rien d’autre à faire, un coup de sonido suffit à le déporter jusqu’au devant de la porte de la pièce ou une discussion semblait se produire ou plutôt une forme inférieur « d’engueulade ». Ce fut d’un geste lent et souple que le misanthrope ouvrit cette même porte afin de ne laisser paraître son visage dénué de tout sentiments aux individus déjà présents. Les fixant de son regard froid et impassible, la Cuarta Espada émit les mots suivants :

-…

En réalité, étant médiocre dans tout ce qui rime avec « relation humaines » ou encore « sociabilité », Ulquiorra Schiffer venait tout juste de se rendre compte que la raison de sa venue était inexistante. Ne trouvant pas les mots, l’arrancar feint de la façon la plus naturelle possible son absence en utilisant la technique de l’autruche. Seulement, il se contenta de détourner son visage vers la droite tout en fermant les paupières lui évitant ainsi le luxe de devoir s’enfoncer le crâne dans le sol. Il était présent sans ne l’être.

[désolé pour le retard et la merdicité du post]