Quand les ténèbres passent

Nom : Murcielago
Âge : Plus de quelques dizaines d'années...
Sexe : Masculin
Camp : Celui de Muramasa
Race : Resurrection d'Ulquiorra Schiffer, Cuarta Espada.

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Caractère :

Quand je dis que les ténèbres passent, vous devriez fuir en courant non ? Il est des hommes courageux que nous ne pouvons comprendre. La mort vacille telle un flamberge devant eux et la folie les pousse néanmoins à demeurer inerte tout en bravant ce qu'on appelle leur peur, jusqu'à chercher à les terasser pour se donner plus de contenance.. Pour réussir à survivre dans ce monde où chaque être dont l'insignifiance est incalculable, ils tentent tant bien que mal de combattre le mal.. par l'esprit. Pour Murcielago, chaque définition ayant du sens ne semble pourtant pas atteindre le même dégré de définition de celui d'un humain. Si l'on parle de la mort, ce mot doit engendrer une foule de sensations intenses chez un être humain. Pas un Arrancar, ni un shinigami, mais un humain. L'humain n'étant rien d'autre que l'origine de leur existence. Leurs instincts les plus bas et simplistes. L'univers comme Murcielago le voit ne resssemble qu'au Yin et au yang, une face blanche, une face noire pour une fusion tout à fait déraisonnée et déconseillée qui permettent la naissance des méchants, des gentils, et des neutres. La vie n'est pas aussi profonde qu'on ne le pense, il s'agit pour lui de remettre en cause chaque mouvements, chaque injonctions, chaque jugement et pensées, afin de lire l'évolution de l'être humain à travers le temps, le monde..Il vit à travers la philosophie chinoise qui est celle de partir d'un rien pour susciter la naissance, la vie.. le commencement. Le néant est pour lui la source de toute chose, et ne pense qu'à cette simple formule que vous connaissez tous :" Dust to dust" ... Tu nais poussière et tu redeviendras poussière. Il HAIT le monde. Pour lui, la vie a été prêtée par il ne sait quelle entité supérieure, et tout être n'étant point redevable de vivre n'a tout bonnement par le droit de vivre.

Murcielago est une bête, un monstre n'ayant qu'un seul but : offrir la mort à celui qui pense devoir vivre. Si son ennemi ne ressent aucune once de peur, alors il est voué à ne mériter qu'un sombre châtiment. Il faut considérer cette libération de l'âme pareille à une délivrance. L'amour, l'amitié, les relations que font naitre les individus entre eux ne sont que passagers...un chemin éphémère. Et s'attacher revient à signer sa perte..Seulement, il lui est désormais difficile de décrire ce que ressent l'être humain lorsque ce dernier tombe sur un animal tel que Murcielago, voué à détruire ce qu'il choisit de tuer. Nous ne pouvons pas vraiment décrire cette bête dont l'esprit est impénétrable, dont les idées sont floues et ambiguës...Il ne faut pas le confondre avec un juge, son objectif n'étant pas de donner ou de prendre la vie d'autrui. IL ne cherche pas à chasser ses victimes à l'instar d'une lionne, il se donne au fruit du hasard. En revanche, lorsque sa victime est proche de lui, ne soyez pas étonné qu'il fasse montre d'une zeste de sadisme. La couleur vermeille coulant dans vos veines lui rappelle combien l'existence est corruptible, malléable...aussi sombre que la nuit.
Si l'on peut le décrire comme étant cruel ou luxurieux, c'est tout simplement parce que c'est le cas. Il ne connait aucune pitié et n'entrevoit jamais les idéaux des plus faibles. Les hollows n'ont qu'une seule vie, celle de se faire manger ou d'évoluer en tant que Menos grande. L'Humain quant à lui nage dans une affligeante stupidité, s'enlisant dans leur conformité sociétaire, échappant à son entendement luciférien. Pour finir, il reste les Shinigamis qui luttent chaque jour que Dieu fait contre les méchants de l'histoire. Ils protègent les plus faibles, ce que trouve Murcielago très louable. Ils se prennent évidemment pour des déités dont l'unique but serait de servir, à bien et sciemment, les idéaux de leur Dieu : Protéger l'Homme.

Voici un échantillon des réflexions de la bête noire...


Physique :

A quoi fait penser cet étrange phénomène lorsque vous le voyez en premier lieu.. ? Ses ailes immenses et noires de jais, ses os creux, la pointe de ses ailes... tout cela exprime une parfaite physique de l'air. Il ne possède pas de plumes au niveau de ses membres élargis, mais conserve une fourrure à la base de son échine dorsale, ou se retrouve plantées les deux ailes de chiroptères. Son corps se voit aussi svelte que celui d'un guépard, agrémenté dans sa gestuelle d'une grâce démesurée. Il a l'aisance de se tenir aussi droit que nonchalant, même monté de ses pieds aux griffes acérées. Quelle étrange créature, vraiment. Même dans ses mouvements, rien ne le dérange, la célérité s'alliant élégamment avec ses gestes élancés. Inutile de définir sa hauteur, dépassant de toute évidence son ancien maître dont l'étroitesse d'esprit et la menue silhouette qu'il arborait lui faisaient horreur. Malgré la finesse de son corps, il n'en demeure pas moins musclé quand bien même sa robustesse manque cruellement à son anatomie, remplacés par des organes secs composant l'enveloppe charnelle.
Un très fin duvet d'une teinte ébène recouvre la moitié de son être, plus particulièrement des extrémités de ses mains jusqu'au début du bras et de ses pieds jusqu'au tronc. Du reste, il est nu et arbore plutôt fièrement l'orifice situé en dessous de ses clavicules, au beau milieu de son torse. Cela met bien en avant qu'il n'a ni coeur, ni poumon, et qu'en étant dépourvu de ce muscle répondant à l'appel des sentiments, rien ne peut le toucher. Seul son esprit est encore intact. Le coeur dans sa réalité mentale serait pour autrui le mystère de chaque être, le symbole de la vie par excellence, le trépied même de la vie. Des notifications n'ayant aucun sens réel pour lui si ce n'est que le coeur n'est qu'un point vital comme un autre, et qu'il est essentiellement fragilisé par certaines émotions comme la peur. Des pensées rationnelles régissent la bête noire, l'aidant dans sa prodigieuse puissance à maitriser ses troubles émotionnels. Pour en revenir au mini tunnel perforant le grêle corps de cet animal, nous découvrons une fine trainée de sang brun s'écouler de cette ouverture au niveau de son torse, rendant l'image qu'on a déjà de lui bien plus funeste et sanguinolente.
Son visage anguleux est encadré d'une très longue chevelure aussi noire que la suie. A l'inverse d'Ulquiorra qui illustre aussi bien que lamentablement le vide, Murcielago a la possibilité d'exprimer ce qu'il ressent par des regards en biais, des sourires vicieux ou autres expressions. Une particularité le différenciant de ses congénères sont ses yeux. En premier lieu, le globe oculaire est recouvert d'une teinte verte foncée, égalant la couleur des mornes plaines pluvieuses tandis que l'intérieur des iris brillent d'un jaune soleil. Ses pupilles quant à elle ressemblent à l'identique à celles d'Ulquiorra, telles les fentes d'un reptile à la langue bifide, nommé aussi serpent. Murcielago a beau ressembler à une chauve souris, son profil psychologique approche celui d'un black mamba, sans fatuité aucune.

" Pour qui te prends-tu, démon ! " lanca une fois tremblant de haine sur la silhouette élancée au devant de lui. Ce n'était pas un homme trônant au beau milieu du sable du Hueco Mundo qui s'y trouvait mais un animal dont l'allure s'apparentait à celle d'une chauve souris. Le démon en question aurait pu décliner son identité pour installer le lien entre sa proie et lui mais les paroles insensés lâchées à la volée du shinigami l'en dissuada.

Il fit vibrer ses cordes vocales pour daigner enfin répondre au déchet vibrant de peur, suintant l'effroi afin d'apaiser ses craintes les plus inavouées : " Je suis ici parce que mes pas m'y ont amenés. C'est au destin sans trêve qu'il faut pointer du doigt, shinigami..." Comment un homme aussi misérable que cette loque spirituelle pointait son zanpakutoh vers lui dans l'optique de blesser Murcielago, se mouvant avec une grâce insolente pour amplifier ce qu'on appelle communément la peur. Sa victime, toute dépourvue de puissance d'attaque se rapprocha subitement car oui, l'offensive était un point fort dans la lutte interminable qu'opposait les plus forts aux plus faibles. Seulement, la folie dont faisait preuve le prétendu Dieu de la mort atteignait les sommets d'une pitié effarante.

Inutile de décrire le combat qui n'en était véritablement pas un. Le shinigami fut perforé par la dextre pourvue de griffes incisives de Murcielago, tandis que l'épée de l'inconscient butait contre le Hierro du Zanpakutoh matérialisé. A lui même, il ne sut qui il était vraiment.. Une part d'Ulquiorra, son "lui" refoulé ? Sa force brute ou l'âme enveloppée dans sa lame, qu'il tenait, il fallait bien l'avouer, avec beaucoup d'ingéniosité ? De toute évidence, il ne pouvait pas échapper aux nombreuses questions l'assaillant nuit et jour. Car il avait besoin de savoir qui il était pour se sentir libre, comme une personne à part entière, et non un monstre trainé par Muramasa. Parlons en de cet être qui avait eu le toupet de libérer Murcielago. Ce meme leader n'ayant pas su lui dire qui il était si ce n'est lui ouvrir les portes vers les réponses, ce qu'Ulquiorra n'était pas censé pouvoir lui offrir.

Ce fut sous cette étrange lune ornant le ciel stable et ténébreux qu'il rencontra Muramasa, sur l'une de ses longues tours enjolivant le paysage, ou dirons nous l'esprit d'Ulquiorra. A plusieurs reprises cette incongrue venue réveilla ses plus bas et vils instincts, demandant par ce biais de se libérer de l'emprise de son excellent Manieur. Il lui apprit qu'il était une âme à part entière et que son hébergeur le retenait à son insu, pour mieux se défendre au cas où il succomberait. Pourtant, il s'avérait être puissant, et n'en était pas moins la Cuarta Espada. Murcielago ne le fit guère pour cette idée grotesque que l'inconnu s'efforçait à faire entendre à travers les limbes d'esprit, mais plutôt parce que son Maitre n'agissait pas comme il devrait le faire. Son travail ne consistait pas à écouter les ordres d'Aizen mais à incarner le vide. Pourquoi s'être allié avec cet opportuniste ?

Toujours est-il que sa liberté prenait le dessus sur lui, dictant des ordres comme se venger. Ulquiorra étant alors sa première cible pour ce qu'il lui inspirait. Et pour cause, que pouvait faire cet être du néant sans sa force primitive ? Un long soupir fut laché d'entre ses lèvres tandis que son regard aux pupilles de serpent coula vers le cadavre aux membres écartelés, les bras séparés du tronc, gisant à même le sol,...les globes de l'inanimé dirigeant ses yeux effrayés et vide vers le Ciel du Hueco Mundo. Se retrouver en ce lieu alors que le milieu des hommes lui était encore inconnu l'obligeait à vouloir découvrir. Il pouvait se le permettre désormais.

Quelques jours plus tard... Karakura, entre magnificence et émerveillement. Murcielago parcourait les ruelles de cette ville inondée d'effluves humaines et décida de s'arrêter près d'un Lycée, profitant de cette journée ensoleillée pour happer quelques vies insignifiantes. Il lui arrivait souvent de se nourrir du sang de gamins névrosés et drogués. C'était pour lui le meilleur repas existant après les humains à pouvoir. Un beau jour au beau milieu d‘une cour grouillante de vie, et midi sonna. Une sensation curieuse immobilisa la sombre bête.
Un reaitsu fut concentré dans les alentours et alerta Murcielago qui coula son regard vers la source de sa distraction. Sa soif de meurtre, qui sommeillait jusqu'alors, s'anima. Il dressa sa main vers ce qu'on appelle le hollow se rapprochant de lui, trop aveuglé par son avidité d'en vouloir toujours plus, sans voir que finalement, le néant ne lui était que destiné. Un jet de cero parvint dans le dos de Murcielago, le chatouillant quelque peu. Il en demeurait inerte et profondément lassé. Le vampire qui, sans sa nature véritable, aurait pu se faire désintégrer, jeta un coup d’œil circulaire évaluant le nombre d’ennemi dans un hypothétique rapport de force en sa défaveur. Que toutes ses bêtes se retrouvent à heure et lieu identique expliquaient qu’ils couraient le même lièvre. « Une chasse nocturne ? Suis-je devenu le gibier de greffiers ? » Un rictus étira ses lèvres en un sourire mauvais. Si d’aucuns avaient velléités d’affirmer quelque autorité, il allait falloir étouffer cela dans l’œuf, dut-il briser une à une leur faible échine sans qu'aucun être humain ne soit touché. L'unique ayant le pouvoir de leur prendre la vie serait lui et seulement lui. L’un d'eux alors s’élança dans l’air, bravant les forces de la nature en sautant dans le vide pour, la seconde d’après, finir coupé en deux. Au demeurant imperturbable, son entourage ennemi riposta en un seul homme. Il finit alors le travail.
" Que de vermines pour m'accueillir ? " Où était ce prétendu Ichigo qui intéressait Aizen.. ? Inoue dont le pouvoir rentrait dans un cercle divin...Sa finalité... : les détruire, tous. Un par un.

Il ne s'appelle pas puisqu'il est en mode "Resurrection" Murcielago à la capacité de se régénérer instantanément grâce au mode de pensée de son ancien Maitre. Il n'a pas souhaité primer la force, et a plutôt choisi de s'offrir une forme d'immortalité qui le dresse au rang des plus puissants Espada. Il peut passer de première etape à sa seconde Etape, qu'il arbore plus fréquemment par simple envie.

Il se bat sous sa première forme avec une lance. Ses ailes lui servent de bouclier comme de moyen de rejeter les déchets ayant la fatuité de croire qu'il est possible d'écraser le démon. Seuls les quatre premiers Espada ont la possibilité de lancer un Cero Obscuras, dont la puissance n'est même pas à remettre en doute. Elle pulvérise n'importe quel grand reaitsu qui se retrouve dans son chemin et la vélocité avec laquelle on doit s'en servir permet justement de faire de cette arme le plus robuste des Ceros.

Lanza del Relampago ( veut dire lance de foudre)...Il peut faire naitre plusieurs lances destinées à désintégrer l'ennemi. Dans un premier cas, il peut projeter son arme sur l'adversaire mais blâme la précision de cette capacité. En revanche, si elle touche ne serait-ce qu'un pète de roche, nait alors une explosion dont l'ampleur n'est pas même à définir. Dans un second temps, il peut s'en servir en mêlée comme d'une épée, ou d'une lance, bien-sûr. A savoir qu'elle désagrège tout ce qu'elle touche...