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| En reconnaissance... [PV Nadare /Aozora] | |
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Soi Fon ► Ni Ban Tai Taisho •
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| Sujet: En reconnaissance... [PV Nadare /Aozora] Jeu 17 Juin - 0:06 | |
| Cela faisait quelque temps que le Seireitei était calme. Même les alentours du Rukongai ne trouvaient rien à dire. Un répit pour les Shinigami qui en profiter pour réparer les bâtisses détruites. Mais ce silence n’allait pas durer bien longtemps et ça Soi Fon le savait bien. Elle décida donc d’aller enquêter via l’autorisation du capitaine-commandant Yamamoto, vers les quartiers nord du Rukongai. Elle ne prit aucune escorte avec elle, non pas qu’elle en est vraiment besoin mais si présence de Tôjus il y avait, elle ne voulait avoir aucun poids avec elle. Vous avez tous compris qu’elle parlait de son gros lieutenant inutile. Et il ne fallait pas oublier qu’on parlait de Soi Fon, capitaine de la Seconde division et commandante en chef du Keigun. Elle se dirigea donc vers la porte Nord du Gotei pour arriver rapidement sur les lieux de son enquête. Elle ne s’attendait pas à croiser Muramasa, leader des Zanpakuto, mais savait-on jamais ? Tous ses sens étaient en alerte pour parer toute attaque surprise. Pendant qu’elle inspectait chaque recoin, elle se questionnait sur les motivations de Muramasa. Pourquoi un Zanpakuto s’était-il rebellé ? Déjà il fallait savoir dans quelles circonstances il avait pu se rebeller. Etait-ce de son propre chef ou bien s’agissait-il d’une arme qui ne faisait qu’obéir à son porteur ? Muramasa ne serait-t-il que la partie visible de l’iceberg ? Est-ce quelqu’un d’autre tirerait les ficelles en coulisses ? Quoiqu’il en soit, si le Zanpakuto faisait preuve d’une telle puissance, on pouvait s’attendre à tout de la part de son maître. Mais Soi Fon n’était pas du genre à tirer de conclusions trop hâtives, recherchant toutes les hypothèses les plus plausibles.
Alors qu’elle continuait ses recherches, elle pensa tout à coup à son propre Zanpakuto : Suzumebachi. Elle qui pensait avoir totalement soumis son arme, il a fallu qu’elle se joigne à cette rébellion, elle ne perdait rien pour attendre. L’abeille écraserait toute trace de cette futile rébellion en Suzumebachi pour qu’elle reprenne la place qui lui convenait le mieux, à savoir combattre du côté des shinigami. Tout à coup elle sortit de ses pensées car quelque chose l’intriguait. Le quartier qui regorgeait de vie il y a encore quelques minutes ne faisait plus aucun bruit. La jeune femme se mit tout de suite en alerte et se fit aussi discrète que le vent. S’avançant à pas de louve, elle observait les alentours avec tous ses sens en éveil, c’est alors qu’elle dit à voix haute :
Comptes-tu m’observer longtemps ou tentais-tu de me prendre par surprise ? Quoiqu’il en soit jouer à cache-cache ne m’amuse pas vraiment, donc si nous en venions aux faits, je gagnerais du temps.
Soi Fon avait senti la présence d’un Tôju et venait donc de lui faire la remarque. Elle ne pouvait pas définir s’il s’agissait de son propre zanpakuto ou non. Quoiqu’il en soit, elle aurait sa réponse rapidement...
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| | | Ketsueki Nadare ► Tôju • Troisième degré • Skizophrène •
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| Sujet: Re: En reconnaissance... [PV Nadare /Aozora] Mar 22 Juin - 2:21 | |
| Do you know who I am? Good neither do I.
Un matin fort douloureux pour tout dire. La blessure du Toju, laissée par son manieur lors de leur combat n'était pas assez récente pour se réouvrir, mais pas assez vieille pour ne pas être infectée. Et c'est justement le problème auquel notre duo de Toju était présentement confronté. Duo? Pourtant il n'y a qu'un seul Inujin dans la grotte. Oh peut-être vous referez-vous à la louve qui dormait juste à côté de lui. Non plus, les loupiots en sont de véritables eux aussi, aucun rapport aux considérés comme dangereux Toju. Non. Aussi surprenant que cela puisse paraître, physiquement parlant il n'y a qu'un seul Ketsueki Nadare -anciennement- mais à l'intérieur, ils sont 2. Vu le timing, on pourrait croire que Kai -la personnalité dominante- commence à perdre son "humanité" pour devenir un monstre. Sauf qu'Akai, n'est pas la manifestation de l'éveil du mal suite à la mort du manieur du duo. Non, il a toujours été là, se manifestait à l'occasion, quand le manieur perdait lui-même le contrôle pour sombrer dans la frénésie. De plus malgré les apparences, Akai a tout de un fond d'humanité ainsi que des émotions qu'il ne montre pas, ni à lui-même, ni à l'univers entier. Son image de sadique assoiffé de sang ne connaissant pas les mots pitié lui plaisait. Sa réputation était telle que plus un seul habitant du village n'osait s'aventurer à l'extérieur. Il lui avait suffit que de ramener une fois la carcasse d'un homme en plein milieu du village en plein jour. Mais ce que Kai et que tout le monde ignorait, était que cette mise à mort n'était pas entièrement gratuite. Il y a quelques jours avant, il l'avait surpris à installer divers pièges pour attraper la louve et ses petits, lesquels avaient consentit à le recueillir lui et Kai. Probablement grâce au fait qu'ils étaient à la base un loup. Enfin.
Pour mettre les choses au clair, Akai en pleine nuit. Au prix de déclencher les pièges sur sa jambe à quelques reprises. Était sorti pour retrouver chacun d'entre eux. Une fois cette tâche, douloureuse, accomplie, il avait attendu éveillé sous un arbre le lendemain matin. Au petit matin, lorsque l'homme était revenu chercher les dépouilles. Il s'était contenté de lui sauter dessus et de refermer les pièges sur le pied, puis sur le bras et finalement sur la tête avant de l'achever. Aussi sanglant, expéditif et cruel que cela puisse paraître, c'était SA façon de signifier qu'il appréciait cette adoption de la part de la louve et qu'il serait prêt à tout pour la protéger elle et sa famille. Mais ça il le gardait pour lui. Le cachant derrière son masque de démence et de son rire pour le moins perturbant. Il n'aimait pas se compliquer les choses, il avait trouvé ce qu'il aimait faire et la chose pour laquelle il avait du talent: tuer. Qu'avait-il besoin d'autre?
Enfin... Revenons à cette blessure infectée. Dans un gémissement, Kai se releva pour se mettre en position assise. Son regard gris se posa sur la plaie, dans une grimace il constata avec dégout l'état de la plaie. Passons les détails... L'infection en soi n'était pas si grave, une quantité suffisante de pu était présente pour considérer ça comme une infection. Sûrement guidé par l'instinct animal, le toju tenta de lécher la plaie, mais sans réel résultat, il se débattit pendant une dizaine de minutes, se contorsionnant de diverses façons la langue sortie le tout de façon assez ridicule. À défaut d'être assez flexible, il opta pour une autre alternative. En tâtonnant, il mit la main sur son sabre avant de resserrer la prise. Ce sabre à deux lames reliées par la même garde, sa forme représentait de façon presque déstabilisante Ketsueki Nadare: deux entités totalement différentes, reliées contre leur gré dans un seul et même corps. Il l'attacha à sa ceinture, en faisant bien attention de ne pas faire de mouvements brusques, il n'avait pas mal, mais il ne souhaitait pas prendre de risques à ce sujet. Si l'un aimait faire mal, l'autre ne prenait pas nécessairement un malin plaisir à souffrir. Et s'il souffrait, s'était contre son bon vouloir. Il sortit de la grotte bien armée, même si sincèrement, il doutait qu'il s'en serve pour tuer quoique se soit. Cette lame pour lui, ne servait plus à tuer. Seulement à se défendre sans oser contre-attaquer. Il avait déjà versé une trop grande quantité de sang innocent. Une seule mort en fait, mais c'était une de trop. Pourquoi a-t-il fallu qu'Akumi perde? Dans un soupir, le Tôju passa sous la chute d'eau par la petite voie de pierre qui menait à l'entrée de la planque. Le tout en faisant bien attention de ne pas tomber. Avant de se mettre totalement à découvert. Il renifla l'air, aucune odeur alarmante qui sortait de l'ordinaire. Seulement celle d'un lapin qui buvait bien naïvement à la rivière, ignorant totalement qu'à à peine 3 mètres de sa location, se trouvait une louve et ses petits, tous affamés. Il tenta de sentir un réiatsu inconnu, ou celui de d'autres tôjus -représentant un danger potentiel pour lui vu le fait qu'il agit indépendamment et bien souvent contre eux. Pas de shinigami, pas de zanpakuto, pas d'habitant du village pour venir s'en prendre à la petite famille assoupie dans la grotte dissimulée derrière la chute, vu qu'il n'avait rien à craindre pour sa propre sécurité personnelle. Rassuré, Kai sauta les 3 derniers cailloux qui le séparaient de la berge et se saisit du lapin. Il retourna dans la grotte et le lança sur le sol, mort. Puisqu'il l'avait tué entre-temps veillant à ne pas le faire souffrir dans la mort. Un coup qui surprend, rien de plus. Cette pauvre bête n'avait même pas dû voir la mort venir. Content de voir qu’au moins, la petite famille pourrait se nourrir, il oublia rapidement l’assassinat du pauvre lapin, avant de reprendre la route.
Par chance, aucun ennemi ne croisa sa route. Vraiment, pourquoi avoir suivit Muramasa? S’il ne l’avait pas fait, il serait toujours bien confortable. Le confort était désormais pour lui, n’importe où la mort ne risquait pas de lui tomber dessus à chacun de ses pas ou de ses gestes. Précisément la situation dans laquelle notre protagoniste se trouvait. Au bout d’une bonne dizaine de minutes de marche en pleine forêt, l’homme loup trouva enfin une trace de civilisation. Civilisation étant un bien grand mot. Il ne s’agissait que d’un tout petit village, que Kai –pour pouvoir survivre- volait à dates plus ou moins régulières. Et justement, c’est ce qui expliquait sa présence ici. Sous les regards mi-effrayés et mi-haineux des villageois, il se rendit dans une réserve, dévissa une bouteille d’alcool, bu plusieurs gorgées, sans toutefois faire cul-sec, un mince filet de saké coulait le long de sa bouche, il s’essuya du dos de sa main dans un geste dénué de classe. Sur ce, il prit la bouteille hésita longuement avant de se décider à la renverser sur la blessure :
-Putain! s’exclama-t-il le visage tordu par la douleur.
Aussitôt, une petite voix dans sa tête résonna, légèrement, voire un peu trop moqueuse. Probablement la dernière qu’il voulait entendre en ce moment :
-Kaiette il a bobo? Tu veux un bisou peut-être?
Instinctivement, le concerné fit un regard noir. À personne en particulier seulement au vide, mais la petite voix n’eut pas à attendre longtemps avant d’avoir une réponse donnée à voix haute :
-Ta gueule!
Là-dessus, il releva la tête, observa à l’extérieur, pour apercevoir une shinigami avec un haori blanc qui plus est… Merde! Son corps se raidit d’un coup, ses oreilles qui il y a à peine deux secondes étaient dressées en l’air s’abaissèrent, et sa queue tant qu’à elle –normalement dressée en l’air prouvant de sa confiance et son refus de se soumettre- vint se poser entre ses jambes. Parce qu’il fallait qu’un capitaine se pointe dans un trou perdu comme celui-ci!? Avec un peu de chance, s’il se faisait tout petit peut-être que…
Ah mince! Grillé. Que faire? Rester ici, espérer qu’il ne s’agisse d’un malentendu et que la capitaine lâche l’affaire? Non. Elle l’avait clairement senti, trop tard pour essayer de se dissimuler. Elle le retrouverait en moins de deux et le tuerait par surprise. La deuxième option était simplement de prendre le taureau par les cornes et de sortir de cette cachette. La fuite était peut-être envisageable, quoique s’il se frotte à un taicho, non seulement n’avait-il aucune chance de s’en sortir vivant en combattant. L’écart de niveau signifiait clairement que s’il tentait de fuir, la petite femme à l’extérieur risquait de le rattraper et de le mettre à mort. Autant se présenter devant elle et espérer le miracle. Akai, même si plus agressif au combat et plus habile d’une certaine façon, n’avait pas plus de chance. Il soupira, ouvrit la porte de l’entrepôt se découvrant au grand jour. Les bras croisés derrière la tête avec un air totalement indifférent –alors qu’au fond il savait très bien se diriger vers la faucheuse- un fin sourire se dessina alors sur ses lèvres :
-C’est dommage, dit-il sans la moindre hésitation, ça m’amusais moi pourtant…
S’agissait-il vraiment de Kai, lui qui il y a à peine une minute redoutait de sortir de la réserve? FAUX! C’était bel et bien Akai qui, à l’idée d’un combat s’était démené pour prendre le dessus. Expliquant donc la paire d’yeux rouges sang qui fixaient la taichette de toute leur arrogance. | |
| | | Soi Fon ► Ni Ban Tai Taisho •
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| Sujet: Re: En reconnaissance... [PV Nadare /Aozora] Ven 25 Juin - 0:01 | |
| Suite aux sommations de Soi Fon, l’intrus ne perdit pas de temps et se présenta devant la capitaine comme souhaitée. Il sortit par une porte d’entrepôt et dit d’un ton moqueur qu’il serait bien amusé encore un petit peu. Quelle témérité de dire ces mots de la part d’un Tôju blessé. Car pendant qu’il fanfaronnait, la capitaine observa l’individu de la tête aux pieds et bien qu’il essaye tant bien que mal de se tenir droit et de marcher sans boiter, il semblait être blessé à la jambe. Autre fait à noter, il ne s’agissait pas de Suzumebachi. Bref que de bonnes nouvelles pour notre ami. Elle n’allait pas perdre de temps avec lui… Cependant elle ressentait une aura étrange émanait du Zanpakuto sauvage comme une envie de… meurtre ! Et son expression sur le visage ainsi que ses yeux rouges sang ne trompaient pas le point de vue de l’abeille. Pour Soi Fon, les ordres étaient claires : éliminé les Tôjus pour les ramener ensuite au Capitaine de la Douzième Division Kurotsuchi Mayuri. Qu’allait-il pouvoir faire d’eux, lui seul le savait. Malgré tout cela, un Tôju restait un Tôju, par conséquent il était hors de question de repartir les mains vides. Elle usa donc de son Shunpo pour disparaître de la vue de son adversaire et se retrouvait derrière lui :
Tu as beau avoir ce « méchant » regard, avec ta jambe blessé, tu ne tiendras pas cinq minutes face à moi. Alors nous allons en finir rapidement si tu veux bien.
Elle agrippa le col de l’individu et le lança contre la porte de l’entrepôt. La chef du Keigun attendit qu’il se relève, elle n’avait rien à craindre de son ennemi. Néanmoins elle ne souhaitait pas non plus jouer avec lui car cela pourrait ameuter d’autres Tôjus et bien qu’étant Capitaine du Gotei, il ne fallait pas trop en demander non plus. La priorité était de retrouver le leader des Zanpakuto Muramasa ainsi que Kuchiki Byakuya, qui avait disparu sans laisser la moindre trace ce qui était très suspect. On n’avait pas encore demandé à la Seconde Division d’enquêter sur cela car beaucoup de choses restaient à faire au sein du Seireitei et chacun s’attelait à sa tâche. Pour en revenir à nos moutons, le Tôju se relevait difficilement s’appuyant sur sa jambe amoindri, se tordant de douleur. Notre guêpe avait presque pitié de voir un individu dans cet état. Mais il restait tout de même un ennemi des Shinigami, il ne fallait pas hésiter et pour Soi Fon, l’hésitation ne faisait pas parti de son vocabulaire, elle qui appliquait toujours les ordres à la lettre cette fois encore elle ne faillirait pas. Tenant fermement son katana dans sa main, une brise vint souffler sur le terrain pauvre de ce quartier du Rukongai, laissant les deux longues mèches voguer à la grâce du vent…
[Hrpg] Je n'en ai pas trop fait pour te laisser du choix (quoique xD) car je ne sais pas quand Aozora voudra intervenir, je ne vais pas en finir trop vite =p [/Hrpg] | |
| | | Ketsueki Nadare ► Tôju • Troisième degré • Skizophrène •
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| Sujet: Re: En reconnaissance... [PV Nadare /Aozora] Dim 4 Juil - 9:11 | |
| Akai riait. Un rire démentiel qui montrait assez bien de quel genre de personnes il s'agissait : un malade. Pour lui, cette toute petite capitaine -surement chinoise vu ses traits- ne représentait pas une véritable menace. À ses yeux, une simple petite gamine qui s'amusait à faire du cosplay de Ni ban tai taicho. Une petite brindille innofensive qu'il viendrait casser d'un coup sec avec ses mâchoires. Donc, parfaitement détendu, il la fixait de ses yeux rouges pétillants de plaisir, d'une envie de tuer. C'est les crocs bien en vue et toujours aussi aiguisé, ses main toujours sur la tête, armé de son sourire moqueur, il la provoquait de sa nonchalance, il voulait la faire perdre ses gonds la mettre en colère. Montrant fièrement que, même avec sa jambe "légèrement" blessée, elle ne même l'inquiètait pas. Et pourtant, Kai lui, à l'intérieur, sans être réellement témoin de la scène, était inquiet, non seulement l'autre crétin s'en prenait à un taisho, mais en plus il n'était pas du tout inquiet ce con! Et tôt ou tard, toute l'inquiétude de son jumeau ne mit pas trop longtemps à gagner l'esprit d'Akai. Sauf un peu trop tard, car la p'tite chinoise n'était plus devant lui, mais derrière lui. Oreilles dressées dans les airs, il n'eut le temps que d'entendre:
Tu as beau avoir ce « méchant » regard, avec ta jambe blessé, tu ne tiendras pas cinq minutes face à moi. Alors nous allons en finir rapidement si tu veux bien.
Elle marquait un putain de bon point là, il se devait de l'avouer, son regard s'orienta vers sa patte blessée, il grimaça, stupide crise de gentillesse soudaine. Il aurait dû laisser faire ce chasseur à la place de chercher tous les pièges pour ensuite s'en prendre quelques uns sur la jambe. Maintenant, il ne serait pas capable de savourer le combat! Fait chier! La preuve, il n'eut même pas le temps de descendre sa main jusqu'au bas de son dos pour attraper le manche de son arme que déjà, quelque chose l'agrippa pour le projetter contre la porte de l'entrepot, si normalement il se serait rétabli en moins de deux, cette patte quasi-invalide, au moment de l'usage, le força à pousser une faible plainte de douleur. Qui le fit d'ailleurs grogner. Et se voir humilier de la sorte... Il fusilla la capitaine d'un oeil mauvais. Avant de finalement, sourire faiblement, prendre ce sourire et l'élargir, jusqu'à ce que finalement il éclate de rire. C'est en se relevant en s'époussetant qu'il lança:
-Bon, bon, bon! Mademoiselle veut en finir! De toute façon t'inquiètes! Aucun autre toju ne viendra nous défendre, ils nous détestent. Prends donc le temps de jouer avec moi, tu vas voir j'suis pas si méchant comme tu dis.
Il marqua une pause. Avant de finalement lancer:
-En fait il y a deux Toju... L'autre il est là-dedans -fit-il en pointant sa tête du bout du doigt.
Ce fut à son tour d'user du shunpo, qui ne fut pas si rapide vu la douleur à la jambe. Il visat la gorge de l'adversaire. La tuer le plus vite possible. La prudence de Kai avait pour une fois réussi à prendre le dessus sur le sadisme d'Akai. Une fois la jugulaire atteinte, plus rien d'autre à faire. Elle crèverait au bout de son sang sans que personne ne puisse faire quoique ce soit. D'ailleurs si elle continuait de lui faire mal, Akai opterait pour la solution suivante: laisser Kai se prendre les claques à sa place. Car si il aimait faire mal, avoir mal était une tout autre chose.
[Court désolé, mais je suis un peu fatiguée XD] | |
| | | Soi Fon ► Ni Ban Tai Taisho •
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| Sujet: Re: En reconnaissance... [PV Nadare /Aozora] Dim 11 Juil - 19:29 | |
| Comme prévu avec sa jambe blessé, le Tôju eu du ma à se relever suite au vol qui l’a reçu par la Soi Fon Airlines. Jetant un méchant regard sur la capitaine, il commença à sourire tout doucement pour finir par éclater de rire pour on ne sait quel raison. Le coup à la tête avait dû être violent. Il s’adresse à l’experte en assassinat, disant qu’elle pouvait jouer avec lui sans crainte d’être dérangé par les autres zanpakuto sauvages. Rien que cette phrase était contradictoire dans la tête de notre amie : Eliminer ? Jouer ? Tout cela sonnait si faux qu’elle en sera son arme. Puis l’individu reprit en disant qu’il y avait bien un autre Tôju dans les parages, désignant sa tête comme réponse. Ça ne tournait vraiment plus rond dans sa caboche. Tout à coup, il disparut du champ de vision de notre abeille afin de l’attaquer… de front … Quel bêtise. Que comptait-il faire avec une jambe blessée ? Prendre de vitesse une experte en Hohou ? Décidément cet adversaire était vraiment d’un comique à toute épreuve. Soi Fon para facilement le coup et repoussa son adversaire au loin. Il put tenir sur ses jambes cette fois :
Pensais-tu vraiment m’avoir avec un coup pareil ? Tu es tombé sur le mauvais adversaire et comme tu sembles perdre la tête, ta fin semble vraiment proche.
Ce fut au tour de la jeune femme de disparaître de la vue de son adversaire, réapparaissant sur son côté droit. Elle simula une attaque au katana, dont le mouvement fut ralenti intentionnellement, afin que le Tôju puisse parer le coup. Puis elle se revira de bord et porta un coup de pied dans les côtes gauches si fort, qu’il en vomit on ne sait quoi. Elle laissa un moment de répit à son adversaire, non pas par pitié mais pour lui faire comprendre son erreur de se présenter devant la Taîshô, blessé et pensant pouvoir remporter ce combat face à elle. Si Soi Fon était dans l’ordre de l’Onmitsukido et bien qu’experte en assassinat, un peu de psychologie ne faisait pas de mal. La pitié ayant assez duré au goût de notre amie, elle ne prononça qu’une phrase :
Jinteki Shakusetsu Suzumebachi
Voici ce qui allait mettre un terme à ce combat des plus ennuyeux pour la capitaine. Deux coups et tout sera terminé. Ce Shikai, parfaitement profilé pour la fonction assassine de l’abeille, avait l’air d’intrigué le Tôju. Soi souriait car il allait bientôt avoir la réponse à ses interrogations. Elle s’approcha d’abord lentement puis accéléra ses pas d’un coup, frappant la poitrine de son adversaire de plein fouet et encore sous l’effet du dernier coup reçu. C’est ainsi qu’un Houmonka apparut suite au coup porté. La capitaine s’exprima à nouveau :
Te voici désormais à un pas de ta défaite si j’ose dire. En clair, si je te retouche au même endroit qu’avant, ta misérable vie va s’achever. Alors prêt à mourir ?
Sur ces derniers mots, elle s’élança sur le zanpakuto sauvage pour en finir avec lui…
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| | | Aozora ► Tôju • Premier degré • Marionnettiste •
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| Sujet: Re: En reconnaissance... [PV Nadare /Aozora] Lun 12 Juil - 1:26 | |
| - Il parait que tu n'es d’aucun coté… Un ennemi puissant.. Mais j’en doute.
Oui il pouvait en douter. Il pouvait même douter de lui-même, au vue de sa pitoyable puissance qui allait jusqu’à me faire gausser de rire. Mais je me retins n’étant pas vraiment intéressé par un moment de causticité, préférant mettre fin à sa très courte vie. Un toju.. Regrettable insecte qui ne semblait pas avoir dépassé le stade du Shikai. Et c’est avec arrogance, doublé de fatuité qu’il me jaugeait d’un regard fat, sans faire preuve de perspicacité. Combien.. combien d’odieuses personnes pensaient regarder de haut ce qui leur faisait face ? Tellement. Malheur, il s’avère qu’aucun pour le moment n’avait su me barrer la route que par de piètres stratagèmes se soldant par échec, ni plus ni moins. Et j’avouais m’en amuser plus que de raison. Cependant, sa médiocrité et insignifiante verve me laissèrent pantois de dépit, bien qu’amusé d’un tel paon à la risible signification. Mon corps se détendit plus encore alors que ma tête se pencha sur le coté gauche, pénétrant de mon regard vif et insondable celui de mon vis-à-vis, dont la lueur de provocation me fit soupirer profondément. Misère, misère, que pouvait-il bien croire en cet instant. N’avait-il pas perçu ma force ? Mais non, suis-je bête. Comment un cloporte pouvait-il percevoir le géant que j’étais pour la simple et bonne raison qu’il regardait par terre sans lever le nez une seule seconde.
Mes lèvres s’amincirent sous l’ébauche d’un sourire moqueur, agrémenté d’un regard tout sauf bienveillant. Et ce fut au bout de quelque micro secondes que mon poing plongea dans le ventre de celui-ci, mon bras se voyant sous le résultat de ma manœuvre, aspergé d’un liquide vermeil éjecté par mégarde de la bouche de mon rival.. si rival il s’agissait. Et j’enfonçai alors ma main dans sa cage thoracique pour en pénétrer la chair avant qu’elle ne cède sous la puissance de mon poing. Au final, ma senestre se retrouva enveloppée de sa chaleur corporelle avec, pour effet, la sensation de finir noyée par son sang. Je ne souhaitai ni m’attarder, ni bâcler mon passage. Mon unique désir résidant dans cette sombre et courte attaque mais non moins efficace et sobre, caractérisant tout à fait ma personnalité. Au bout du compte, je ne pus que trouver dans mon avancée une sortie qui semblait être le dos de ce dernier. Puis…. Plus rien. Le vide.. Un vide froid et ingrat, enveloppant de son souffle fétide ma main ensanglantée. Les jets fusèrent lorsque je me permis d’ôter mon instrument le plus naturel qui soit avant de le voir choir à genoux, devant moi. N’était-ce pas…. Ironique ?
Mais ce fut l’appel d’un reaitsu qui attira mon attention et me priva de lui administrer le coup fatal. Un « hum » s’échappa de ma bouche, salivant à l’idée de connaître un ennemi égalant mon arrogance et ma force. Délaissant le déchet agonisant qui bientôt, ne lâcherait plus râle, mon corps se désagrégea à une vitesse phénoménale avant qu’il ne délaisse derrière moi qu'un pauvre vide, le tout doublé d’un bourdonnement caractérisant le shunpo de tout shinigami possédant au moins le Shikai. Du reste, je suivis les effluves de cette doucereuse énergie avant qu’enfin, je ne finisse tout à son coté, mon corps se matérialisant tout près d’une âme au haori blanc, seconde Division selon le sigle qu’elle arborait. Capitaine…Intéressant. Mais il était déjà là, avant qu’elle n’ait pu le sentir ou du moins l’anticiper. Et je fis glisser mollement la lame de mon Zanpakutoh, quand mon être lui, brida la puissance de cette jeune femme. J’inspirai avec profondeur, mon souffle chatouillant le derme de cette blanche colombe…
- Tu… ...es ici pourquoi.. ? Fis-je d'une voix grave et amusée, tout en pénétrant la chair de son épaule du tranchant de mon incisive arme, laissant apparaitre un fin coulis de liqueur rouge sang...Ici n’est pas ton domaine…et cet ennemi , encore moins le tien....
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| | | Ketsueki Nadare ► Tôju • Troisième degré • Skizophrène •
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| Sujet: Re: En reconnaissance... [PV Nadare /Aozora] Jeu 15 Juil - 8:39 | |
| Ma position actuelle de moi, deuxième Ketsueki Nadare A.K.A Akai, montrait clairement que j'étais en désavantage, en plus j'en avait marre que ma patte soit douloureuse... Donc pourquoi ne pas utiliser la même technique anti-douleur que d'habitude: à savoir redonner le corps à Kai... Pourquoi pas? Au pire il ne mettrait même pas deux secondes à comprendre ce qui s'était passé et la scène en cours aussi. Donc oui, c'est ce qu'il allait faire, en plus des deux c'est celui qui avait le plus l'habitude de souffrir, c'est lui qui endurait le petit souvenir d'Akumi laissé sur le torse et le bobo sur la patte, en plus de toute la torture psychologique (auto-imposée) vu le meurtre du manieur, c'est lui qui endurait tout ça habituellement. Kaiette était fait pour endurer la douleur, pas moi, dans mon cas... C'est juste faire mal, c'est donc une fois l'attaque ratée alors que je me préparai à recevoir une volée mémorable que je rendis le corps à mon adorable et tout mignon Kai. Plongé dans la noirceur totale de son esprit, il fut rapidement appellé par une voix inconnue, sûrement celle de l'instinct qui l'intimait de se réveiller immédiatement, de passer ce long tunnel qui menait vers la lumière. La mort? Il était mort? Ce crétin d'Akai avait réussi à les faire tuer tous les deux? Quel con c'lui là! un fois au paradis des Toju, il lui ferait payer sa connerie légendaire, foncer tête première devant la Ni Ban Tai Taichô, un idiot, un idiot dont la soife de sang, de violence et de meurtre l'avait mené à sa perte. Mais vu que la phrase on vit seul et on meurt seul ne s'appliquait malheuseument pas dans le cas d'Akai, il avait fallu qu'il l'entraine lui aussi dans sa chute et dans la mort. Lui il n'avait pas demandé grand chose pourtant... Bon, avouons-le tant qu'à être honnête, il était fautif à la base, s'il n'avait pas suivit Muramasa, s'il n'avait pas tué son manieur, la capitaine n'aurait pas pu le tuer, seulement l'ammocher un peu et le laisser vivre par la suite pour que son manieur le reforce à lui obéir. Si seulement il avait continué à flemmarder dans la planque des zanpakuto et entendre la fin de la rébellion pour revenir voir Akumi dans un simple: "Je rentre à la maison maintenant..." sans même chercher à se battre, juste revenir... Mais ce sont les instics qui dictent dans la plupart des cas les actions d'un animal. Ses instintcs lui indiquant de tuer son manieur, l'avait ammener à poser le geste, sans vouloir dire qu'il ait tenté de changer la chose, car après avoir vu le sang du shinigami couler sur sa main, n'avait-il pas tenté de l'ammener au Seireitei dans les quartiers de la 4e division pour qu'on le sauve? Il s'était repenti trop tard voilà tout, et la mort de son manieur avait entraîné un paquet de merdes et d'incidents comme celui de la capitaine de la 2e division qui l'ont mené à ce qui se trouve à être sa fin... Mais tant qu'à être décédé à cause d'un psychopathe (dont le seul défaut pour qu'il devienne arme parfaite se trouve à être le fait qu'il lui manquait un bout de cervelle) autant essayer de voir ce qui se trouvait derrière cette lumière. Même pas besoin d'avancer, seulement vouloir se diriger vers elle que déjà, cette bienfaisante lumière vint l'entourer, l'aveugler, avant de finalement... Comme si un sceau d'eau glacée venait de lui tomber sur la tête, Kai revint à ses esprits en prenant une grande inspiration, pour remplir ses poumons d'un air qui lui avait été privé trop longtemps. De retour à la réalité apparement que s'était-il pass... C'est dans un plan au ralenti que je vit un sabre pousser sur les doubles lames que je tenias d'une main et qui me repoussiat, je reculai donc rapidement pour écouter ce que la taichette avait à dire, même si franchement je n'avais aucun souvenir de la scène précédedente jusqu'au moment où j'étais dans la remise. Merde! On pouvait clairement lire sur mon visage la phrase suivante: «What the heck am I doin' here, what's fucking going on !? ». -Pensais-tu vraiment m’avoir avec un coup pareil ? Tu es tombé sur le mauvais adversaire et comme tu sembles perdre la tête, ta fin semble vraiment proche. Ben quoi ça je m'y attendais en fait... Je m'attendais à une phrase d'insulte comme ça pour tout dire, mais bon elle marquait un point là... Akai perdait la tête, non il l'avait perdu depuis longtemps pour tout dire. Mais disons que cet instant d'inattention m'aura coûter cher... La taicho disparu de mon champs de vision, puis mes oreilles l'entendirent, autant que je sentis son reiatsu et son odeur, réapparaitre derrière moi. Question vitesse elle était rapide, trop rapide. Et même au max de mes capacités, même après avoir bien mangé, dormi et sans la moindre blessure, je n'aurais pas pu rivaliser avec ça... I'm doomed! Ma fin était elle aussi proche en effet! Prions pour le miracle mes amis!~ Je parai un coup venu de la droite venant ridiculement trop lentement à mon goût. Si elle se deplaçait plus vite qu'elle frappait... Non! S'était une arnaque pour sûr.. Comme quoi, je ressentis une vive douleur du côté gauche de mon torse, j'eut le souffle coupé puis quelque chose sorti de ma bouche, de la bave mélangée avec du sang sûrement. Pas le temps de rationnaliser la chose, j'avais mal aux côtes voilà tout. Je lui décochai un regard noir, profitant de l'instant de repit pour reprendre le souffle qu'elle m'avait coupé. Je me levai finalement, avec difficulté sur mes deux pattes, je grognai en montrant des crocs, pas pour intimider, seulement pour montrer la frustration, plus dirigée vers Akai que vers elle, oreilles rabattues contre le crâne, prêt à me défendre et non prêt à attaquer contrairement à ce que l'autre crétin sauvage aurait normalement fait. Le shikai... Aïe! Quoique la chose n'ait pas l'air menaçante, j'ai cru appercevoir du temps où j'étais toujours un zanpakuto, Suzumeba... Au pire! La petite guêpe qui s'en allait un peu partout et qui le genaît dans ses siestes avec sa petite voix suraïgue. Le principe du petit, mais costaud s'y appliquait fort bien, il avait à peu près deviné l'attribut de la chose, mais la curiosité avait pris le dessus. Les oreilles qui il y a quelques secondes étaient rabattues contre mon crâne, s'étaient redressées pour pointer la chose en quelque sorte, voilà qu'elles m'avaient encore une fois trahies, ainsi que ce visage que je tentais de garder impassible. Elle s'approcha doucement, à la manière d'un félin un pas souple, silencieux... Beurk! Les félins, je grimaçai à cette simple pensée. Puis de douleur en m'appercevant que la minuscule arme de la taisho était présentement sur ma poitrine, un dessin y apparut... Je m'accroupis -avoir su je serais resté dans cette position. Étrange quand même c'est quoi je me transformait en cible vivante? Deux coups, bon il ne lui en restait plus qu'un c'est ainsi que sa vie allait s'achever? Pas de miracles, pas de belle mort. Elle serait rapide, expéditive et probablement sans douleur... Que rêver de mieux? Il ne se l'était jamias réellement avoué, mais il avait déjà songé au suicide. Mais si on le tuait, ça lui sauvait l'effort, il paierait enfin le prix juste pour la mort de son manieur... Mais prêt à mourir pas tout de suite: -En fait j'ai juste une... Non deux questions... Quel est ton nom? J'veux pas crever sans savoir le nom du shinigami qui aura enfin réussi à me mettre à mort... Puis... Pourquoi les tojus doivent-ils TOUS mourir? Pas question de crever comme ça, sans réponse, c'est pour cela que je posai mon sabre entre nous deux pour lui faire comprendre que je ne la baisserai pas tant et aussi longtemps que je ne saurai rien. Oh l'acte final n'était toujours pas fini... Un autre Toju intervenu, sous l'effet de surprise, je baissai mon sabre... Tout de suite après avoir senti son réiatsu, je sentis l'odeur du sang et de la mort... Beurk, je grimaçai légèrement dédaigneux, en reculant vers l'arrière pour m'écarter de cette torture pour mon odorat un peu trop sensible. Il était plus fort que moi, donc autant jouer la carte de la soumission pour l'instant puis prendre la poudre d'escampette, même si s'était dur pour l'orgueuil! Il la débarasserait de la taichette, puis ensuite... On verra! Je n'étais tout de même pas assez naïf pour croire que s'était moi qu'on sauvait. Au contraire, tout comme Akai, ce type avait envie de verser du sang, tuer des shinigamis ou tout ce qui lui tombait sous la main, dont lui d'ailleurs... Sa mort viendrait donc plus tard. «[...] Cet ennemi n'est pas le tien..» À peu près ce que j'avais trouvé d'interessant pour moi et je ne put m'empêcher de demander -vu qu'il s'agissait quand même de moi qu'on parlait- au nouvel arrivé: -Ah ouais, j'suis l'ennemi de qui alors? Je connaissais la réponse de toute façon: tout le monde. Pas besoin de cette réponse là non plus... | |
| | | Soi Fon ► Ni Ban Tai Taisho •
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| Sujet: Re: En reconnaissance... [PV Nadare /Aozora] Mer 21 Juil - 4:11 | |
| Le combat semblait touché à sa fin, Soi Fon maîtrisant son adversaire sans aucune difficulté, et sans aucun mérite nous le soulignerons. Elle se demandait encore comment un faible comme lui avait eu le culot de se présenter face à elle, capitaine de surcroît. Néanmoins il restait un ennemi et faible ou pas il devait être traité comme tous les autres Zanpakutos rebelles sous les ordres de Muramasa. Avant de rendre son dernier souffle, le Tôju planta son sabre à terre face à lui semblant résigner à mourir et posa deux questions à l’abeille, à savoir connaître son nom et la raison des actes des shinigamis. Voilà deux questions bien niaiseuses de la part de l’adversaire. En quoi ce genre d’informations allait-il lui être utile puisqu’il allait mourir. Il ne pourrait même pas prévenir ses semblables si tant soi peu qu’ils en connaissent. Voulait-il avoir la conscience en paix ? Encore une autre affaire, un Tôju qui souhaite partir l’âme libre. Elle s’arrêta donc dans son élan vu que son ennemi n’avait plus l’air enclin à se battre du moins pour le moment. Que fallait-il qu’elle fasse ? Ne pas hésiter mais c’était déjà ce qu’elle faisait. Bon vu qu’il n’avait plus l’air dangereux, elle décida de répondre à ces deux questions et elle mettrait un terme à son existence ensuite :
Watashi wa Soi….
Mais elle ne put finir sa phrase car elle sentit une présence menaçante se rapprochait à vive allure de sa position. Ca sentait la mort désormais. Elle recula d’un bond par instinct, mais elle constata avec surprise une blessure au niveau de son épaule, laissant un filin de sang se déversait de la plaie. Nani ? Il avait réussit à toucher la Ni Ban Tai Taichô. A son allure et à son reiatsu, il était d’une toute autre catégorie que le précédent Tôju et cela Soi Fon le ressentait bien. Il n’avait aucune hésitation, arborant un sourire moqueur et à son tour posa des questions à notre amie. Décidément, ils étaient tous bien curieux. L’interrogation du nouveau venu était bien niaiseuse encore une fois, comme s’il ne se doutait pas qu’entre un Tôju et un shinigami on allait devenir bon amis franchement… Etait-ce si insensé de chercher des indices, mêmes dans les coins les plus reculés du Rukongai ? Et bien sûr on s’entendait bien que le zanpakuto rebelle à la papatte blessé était bien un ennemi de la Soul Society. L’arrivant avait peut-être l’air fort mais question neurone ça volait assez bas. Puis le blessé intervint au cours de cette « folle » conversation, soulignant le fait de savoir de qui il était l’ennemi. Se pourrait-il qu’il y ais des dissensions au sein des Tôjus ? S’ils pouvaient s’éliminer entre eux, cela faciliterait grandement la tâche des dieux de la mort que de se fatiguer à courir après. Maintenant la capitaine devait trancher sur ce qu’elle allait faire : à savoir poursuivre le combat ou se replier ? Le repli sonnait croche dans l’esprit de l’abeille, sachant qu’elle appliquait toujours les ordres au pied de la lettre. Elle n’était qu’à un seul coup d’éliminer un Tôju mais le nouveau venu n’avait pas l’air enclin à l’a laissé faire. Elle aurait sans doute à éliminer les deux dans ce cas, et elle rentrerait au bercail ensuite. Cependant même si son premier combat ne lui avait causé aucun trouble, ce ne serait pas certainement la même chose avec le second zanpakuto. Bon puisque l’heure était aux questions-réponses, Soi Fon allait y mettre son grain de sel :
Tu me dis qu’il n’est pas mon ennemi ? Pourtant je ne dénote aucune différence entre toi et lui. Tu comptes t’en débarrasser à ma place. Si ça peut te faire plaisir, je te laisserais volontiers faire cela mais je devrais tout de même m’occuper de toi après. Avant cela, j’aimerais répondre à ton « ennemi » avec une autre question qui s’adresse à toi également : Pour quelles raisons suivez-vous Muramasa et où avez-vous cachez notre Sô-Taichô ?
Ton un tantinet moqueur puis très sérieux, où allez nous mener ce petit jeu…
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| | | Aozora ► Tôju • Premier degré • Marionnettiste •
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| Sujet: Re: En reconnaissance... [PV Nadare /Aozora] Jeu 22 Juil - 0:41 | |
| Soi, c'était un très joli prénom en soie, que j'appréciais grandement entendre de la bouche de ce petit bout de femme qui ne semblait guère vouloir céder sa place de tête bien trempée. Elle venait de s'echapper de mon étreinte pourtant si chaleureuse et malodorante, à mon grand dam, puisqu'il s'agissait des effluves d'un nectar pour le moins familier chez tout être composé naturellement. Il put lire tout l'etonnement qui deformait le visage de cette chère Soi dont je me serai peut-être entiché si elle n'avait pas été shinigami. Après tout je n'avais rien contre elle mais ici n'était pas son domaine et ma question réthorique disait combien sa présence indésirable allait rameuter les vautours de la ville. Peut-être était-elle en mission, cela devait être probablement l'unique explication. Mais seule.. s'agissait-il d'un piège ? Et l'autre clampin éberlué et incapable de se défendre attendait une réponse à une question tout à fait ostentatoire. Je n'avais strictement rien à cirer de sa situation comme de celle de cette ravissante jeune femme. J'étais simplement né pour embrouiller les esprits sans répondre à leurs questions insignifiantes.
J'indiquai simplement à cette jeune femme de quitter les lieux, et non de comprendre le pourquoi de sa propre présence ici, mais cette dernière avait eu, nonobstant les circonstances, la décence de me répondre avec sérieux et justesse à ma petite question qui n'en était pas réellement une. Suite à cela, je penchai d'un coup ma tête tout en la lorgnant, ne lâchant plus prise tout en m'imprégnant des traits de cette dernière. Elle suintait la méprise à des kilomètres à la ronde et en même temps la méfiance, ce qui m'amenaient à croire qu'elle n'était dupe de rien, au contraire de mon acolyte le Toju aux cheveux grenats. Et à le regarder, je me mis à pousser un ricanement franc, comme .. comment dire... un besoin de me moquer d'autrui peut-être parce qu'ils constituaient de garde manger pour les plus forts, ni plus ni moins. Pourquoi je m'embêtais à le sauver d'ailleurs.. ?
- Tu peux le tuer pour ta gouverne, déclarai-je à l'égard de Soi tout en designant nonchalamment de la tête le jeune homme en colère, probablement frustré de ne pouvoir être aussi puissant que moi.
En revanche, je n'étais pas foncièrement disposé à lui donner des détails quant à mon but, ma finalité. D'autant plus que cette jeune femme se fourvoyait complètement sur l'objet des Tojus.. nous ne suivions en aucun cas Muramasa, bien heureux au contraire de profiter de la liberté et de vouloir la garder. Pourquoi en cela personne ne voulait bien l'entendre ? C'est tel un buffle que j'inspirai profondément tout en plissant mes lèvres en un affreux sourire. Ma main se mut à une vitesse si prompt qu'on ne la vit qu'une micro seconde plus tard sur le manche de ma lame. J'avais dans l'idée de lui montrer combien j'étais ravi de faire sa connaissance, tandis que je sauvai - à ma manière - cet impudent qui ne servait au final, à rien. D'ailleurs, l'envie de jouer avec lui me prit l'envie soudaine de..de quoi.. ? De rien. Je ne pouvais me permettre de tuer un membre de ma race aussi facilement, puis un deuxième qui là, ne semblait être qu'un petit Capitaine Shinigami dont la force serait probablement plus elevée voire bien plus conséquente que celle de l'inconnu.
- Néanmoins, je doute pouvoir te renseigner quant à mes projets. Pour info, nous ne sommes pas des Zanpakutoh ordinaires, comme tu laisses le penser. Tu viens tout juste de m'apprendre que le So-Taisho s'est fait enlever. " Ce qui en soi était une vérité, une fois n'est pas coutume. Depuis bien longtemps j'oubliais de m'informer sur l'état actuel de la Soul society comme du reste. Je ne suivais que les traces de Muramasa qui revenait du Hueco Mundo et retenait toute mon attention. Voilà tout ce dont je savais. " Voudrais-tu qu'on aille le sauver ?" Demandai-je d'une voix amusée et légère, tout sourire aux lèvres tout en me disant que, si j'avais une pomme, je croquerai en elle à pleine dent. Pendant ce temps, ma main empoignait toujours la garde, attendant le premier geste qui me dicterait alors d'engager les représailles. | |
| | | Ketsueki Nadare ► Tôju • Troisième degré • Skizophrène •
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| Sujet: Re: En reconnaissance... [PV Nadare /Aozora] Ven 23 Juil - 1:58 | |
| Suis-je con ou je suis en train de prendre le bord et perdre le fil de cette conversation. Car admettons-le, ces deux là Soi "nom de famille inconnu" et l'autre Toju qui venait d'un peu me sauver la peau du cul pour l'instant, avait l'heureuse manie de parler de moi comme si je n'étais pas là ou comme si j'étais un moins que rien... En y repensant, ils avaient un peu raison pour la partie du moins que rien. Au moins il y a eut un fond d'assumation dans mes dires.
Soupir silencieux adressé à moi-même.
Mes yeux, dont les iris étaient rougis par la frustration, à force de me faire ignorer de la sorte, se levèrent vers le Toju:
-Bah si elle pouvait me tuer... T'aurais très bien pu intervenir dans encore une minute...
La logique aurait voulu ça non? Attends ton tour gros poisson. Attends que le moyen poisson ait mangé le petit poisson, comme ça tu fais 1 pierre deux coups, parce que là, gros poisson venait protéger petit poisson que normalement il boufferait. Bon me désigner comme étant "petit poisson" était exagéré surtout de mes 1'89, donc je vais vous repenser un peu la chose pour que ça soit un peu plus significatif pour moi (surtout que précisons-le, j'ai toujours eu les poissons en horreur, c'est le mal, encore plus que les Tojus).
Donc, avant de me lancer dans ma réflexion, je vais placer une légère explication sur les loups (chose plus significative pour moi admettons-le) il y a en haut de l'échelle hiérarchique le mâle alpha et sa louve, qui par leur puissance ont pris la tête de la meute et la défende. Puis vient le Bêta, second en puissance. Vient ensuite le reste de la meute dont l'ordre hiérarchique est encore une fois établie selon le facteur de force. Et comme évidemment il y a toujours un dernier même si l'ensemble de la meute fait partie de l'élite selon Darwin, et ce bon dernier souffre-douleur de l'ensemble de la meute, se nomme oméga. Pour maintenant donner les rôles à tout le monde... Oméga égal: moi. Alpha égal: Mister Toju qui vient de rapliquer. Le bêta étant miss Soi. Donc imaginez-vous la scène, Mr. Alpha qui peut martyriser qui il veut, alors Bêta se permet bien évidemment de faire du mal à Omega et peut bien évidemment se donner la permission de le mettre à mort. Mais au dernier moment, notre cher dominant rapplique dans l'intention pour casser la gueule de Bêta... La logique voudrait qu'il commence par condamner l'Oméga ou sinon laisser... Enfin! Reste je ne voyais pas la logique de la chose... Mais hey! Je n'aurais jamais cru qu'un autre Toju me serait ut... Ah merde! J'ai une dette envers lui maintenant... Et oui, un toju schyzophrène avec des principes. Il fallait bien qu'un des deux ait des principes, c'est pas Akai qui va prendre ce rôle. Et depuis quand on suit Muramasa? Je viens de tilter pardonnez-moi, mais ok... Moi je ne suis plus monsieur raton-laveur pour ma part, personne ne l'a fait à vrai dire, à part les zanpakuto qui sont les vrais cons de l'histoire. J'allais répondre, mais...
Plus rien.
Un fin sourire se dessina sur mes lèvres, les évènements prenaient une tournure quelque peu innatendue, un autre Toju... Et enfin un qui a de la gueule, que je ne tuerai pas en moins de deux minutes... Que je ne tuerai pas point. Pas tout de suite, un jour peut-être qui sait? Bon bon, continue de rêver Akai, mais reste, je ne devais pas manquer une goutte de cet échange. Ça pouvait être drôle? D'ailleurs mon visage montrait clairement que je m'amusais de la scène. Pas capable de prendre quoique ce soit au sérieux que voulez-vous? Battez-vous, moi si je ne peux pas me battre j'aime bien vous regar...
Quoi un Toju crétin, sauver le So-taicho!? Un petit rire s'échappa de ma bouche, tandis que j'abordais fièrement un sourire démentiel. Mais le comble serait que la shinigami accepte, parce que là, ça ne ferai que prouver que la Soul' est terriblement desespérée de revoir son Sô-taicho... Qu'est-ce qu'il avait de si spécial ce vieux barbu qui garde les yeux fermés? Des rubans magiques? | |
| | | Soi Fon ► Ni Ban Tai Taisho •
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| Sujet: Re: En reconnaissance... [PV Nadare /Aozora] Mer 28 Juil - 4:39 | |
| Le nouvel arrivant affichait un comportement assez étrange. Derrière ses airs de clown, se cachait un puissant pouvoir et Soi le sentait assez flottait dans l’air pour éviter de commettre des imprudences. L’individu indiqua à notre amie qu’il pouvait tuer le tôju en arrière de lui. Ok mais pourquoi être intervenu si elle avait le droit de l’achever ? Il y avait comme un certain paradoxe dans ses phrases. Cette intervention devait bien avoir un sens sinon il l’aurait laissé achevé son adversaire et il se serait présenter par après. Il devait y avoir forcément une explication à sa présence ici, il fallait trouver pourquoi. Mais pour le moment ce n’était pas la chose la plus urgente. Elle venait peut-être de faire une erreur en révélant que le capitaine-commandant avait été enlevé par Muramasa. En y réfléchissant, elle n’avait pas vraiment tord de penser que tous les Tôjus avaient en théorie relier leur libérateur. A croire qu’ils y avaient des rebelles parmi les zanpakutos sauvages. Cependant en analysant ceci sous un autre angle, étaient-ils vraiment rebelles ? Ils avaient été libérés sans qu’on leur demande quoique ce soit et si certains comme « lui » (Aozora) préféraient profiter de la lumière du jour que de suivre un sauveur dans l’ombre. Et c’est ce que confirma le zanpakuto en disant qu’il venait d’apprendre l’enlèvement du Sô-Taicho. A première vue, il n’avait pas l’air de mentir mais la guêpe restait méfiante pour autant. Il fit une proposition qui surprit, il fallait l’avouer, la chef du Keigun, à savoir si elle souhaitait qui l’accompagne pour qu’ils aillent sauver Yamamoto. Woh minute là, ça sentait l’entourloupe à plein nez cette histoire là, surtout en prenant autant de souplesse pour le dire. Pour Soi, il n’était pas question de coopérer avec ce genre de manœuvre douteuse, et de coopérer avec un Zanpakuto sauvage tout court ! Se redressant tout en ôtant la main dont elle se servait pour tenir sa plaie fermée : Me prends-tu pour une imbécile ? Tu m’attaques, tu restes flou dans tes propos et tu penses vraiment qu’on va s’allier ? Je te rappelle que tu es un Tôju comme tout ceux qui ont été libérés par le pouvoir de Muramasa, par conséquent soit tu as déjà tué ton maître ou soit tu t’apprêtes à le faire. Et tu ne dois pas porter les autres shinigamis dans ton cœur. Pour finir tu n’aurais rien à gagner en libérant le Sô-Taichô, alors je me passerais de ton aide pour aller le sauver.C’est vrai qu’il n’avait rien à gagner et vu son attitude en arrivant face à Soi Fon, nul doute qu’il n’hésiterait pas à la tuer en traître dans son dos. Pour la Ni Ban Tai Taichô, le terrain commençait à se rétrécir dans son esprit, comme si l’endroit commençait à devenir malsain. Elle avait bien compris que certains zanpakutos sauvages n’avaient pas suivis les traces de Murasama et s’ils rappliquaient ici et étaient aussi puissant que « lui », elle aurait sans aucun doute de gros problèmes. Du calme, du calme, se répétait-elle dans son esprit. Elle regarda le Tôju qu’elle allait achever et il semblait rire de la scène qui se déroulait sous ses yeux. Elle ne voyait pas ce qu’il y avait de réjouissant là dedans, elle allait le tuer et « il » n’avait pas l’air de l’apprécier plus que de mesure. Soi lui fermerait bien son clapet mais l’autre interviendrait surement une fois de plus. Kso ! Cela la frustrait beaucoup mais elle devait se retirer pour éviter d’éventuelles blessures inutiles si jamais d’autres « rebelles » en dehors de la juridiction de Muramasa venaient à se joindre à la fête. Elle les fixa des yeux : Nous serons surement appelés à nous revoir et cette fois je finirais mon travail comme il se doit… Puis elle disparut tel un coup de vent à l’aide de son Shunpo…[hprg] Je m'arrête ici afin d'être complètement disponible pour l'Event 2 J'ai mis le sujet en terminé selon les nouvelles règles en vigueur. Libre à vous de répondre.[/hrpg] | |
| | | Kuchiki Byakuya ► Roku Ban Tai Taisho • Cerisier Blanc • Co-Fondateur •
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| Sujet: Re: En reconnaissance... [PV Nadare /Aozora] Jeu 29 Juil - 19:26 | |
| Sous toute cette agitation bien tumultueuse, qui pouvait se douter qu’une toute autre personne arpentait les toits des district nord. Certainement pas nos trois autres protagonistes qui ne semblaient que peu intéresser par l’extérieur. Byakuya semblait juché sur l’une des piètres taules qui faisait office de toiture, le visage absolument clos, alors que ses yeux vaquaient à loisir sur toute cette surface d’habitation pitoyable qui lui rappelait douloureusement ou son épouse avait vécue par le passé. Ses iris si anthracite n’exprimaient rien en cet instant que cette neutralité déconcertante cachant les véritables intentions de leur possesseur si silencieux en cet instant. Le noble traître n’avait point encore conscience de la présence des trois autres, cependant toute sa posture aussi stoïque soit elle, démontrait une attente et une recherche. En effet, Muramasa lui avait offert quelques moments de liberté afin de chercher quelques précieux indices. Le vent n’était guère agréable en ce jour, et son écharpe claquait fortement en son dos. Son uniforme dépourvut désormais de haori, était couvert de quelques déchirures, témoignant encore de son combat contre Zaraki sous cette pluie battante. Sans même désirer le reconnaître, Byakuya n’aimait pas revoir le regard de Rukia, alors qu’il l’avait déposé à l’abri d’une taule métallique avant de disparaitre sans une seule parole certifiant qu’il agissait pour le bien de tous. Non jamais il ne se serait abaissé à une telle faiblesse, et irait jusqu’au bout de son propre désir. La poussière des lieux s’élevait un peu dans les airs et venait irriter ses narines, sans pour autant lui faire parvenir une once d’éternuement, alors qu’il se décida enfin à ce mouvoir de quelques pas seulement. Son reiatus n’était pas percevable car il le réprimait en son maximum afin de rester des plus discrets possibles en sa manœuvre.
C’est alors qu’il atteignait la bordure du toit, que le noble et ex Roku ban tai Taisho crut percevoir des forces spirituels se manifesté comme trois vagues qui se heurtaient tout en s’entremêlant. Un froncement de sourcil survint sur ce visage émacié contrastant avec cette chevelure d’ébène, car l’une de ses pressions ne lui était nullement inconnu…cela ne pouvait être que Soi fon. Dans un sens il n’avait pas à lui porter le moindre secours, risquant alors sottement toute la logique de son action. Hors Byakuya n’était point un homme qui renonce et qui s’imposerait le déshonneur de ne point respecter sa propre parole. Cependant, les deux autres reiatsus méritaient surement qu’il s’en approche car ces derniers lui paraissait bien particulier, et nul doute que Muramasa ne trouverait pas inutile qu’il pousse la curiosité jusque là. Cette manœuvre justifierait à elle seule le pourquoi de son action. Le noble tourna son attention sur la droite, et concéda enfin un shunpo qui ne se trahit que par un son des plus froids et direct dans l’espace. Il réapparut un peu plus loin, en allant constamment dans la direction de ce combat des plus concis. En effet, alors qu’il parvenait à l’endroit précis, ses iris ombrageux repèrent la silhouette du capitaine de la seconde Division s’éloigner. Elle ne semblait pas si mal se porter, mais Byakuya avait du mal à saisir le pourquoi de son retrait, agir ainsi ne lui ressemblait point, elle qui semblait aussi dur et intransigeante envers toute loi bafoué. Malgré tout, le noble traître n’allait certainement pas la poursuivre pour de vaine explication, sans parler que notre homme usait peu souvent de parole.
Dès lors il détourna son attention pour se concentrer sur la présence des deux autres. Sans même prendre l’intérêt de se cacher, l’ex Roku ban tai Taisho se présenta au devant des deux Toju dont il ignorait l’origine. Ses manières tout comme ses pas se firent posément sur le sol poussiéreux, salissant juste un peu plus son habit déjà bien atteint par son ancien combat. En sa main droite son gantelet semblait absent, laissé pour compte dans la boue lors de son affrontement. Le sang avait coagulé au niveau de son épaule et la douleur n’était plus. C’est sous un parfait silence qu’il se stoppa à environs une trentaine de pas de ces deux êtres afin de conserver une distance des plus prudentes. En effet Senbonzakura n’était point à ses côtés et même s’il semblait parfaitement assuré de sa propre puissance, il ne devait en aucun cas commettre la moindre maladresse. Apparemment l’un deux paraissait blessé à la jambe, et l’autre possédait un air plus ou moins étrangement sûr de lui. L’un avait dû secourir l’autre….mais cela n’expliquait pas le retrait pour autant de Soi Fon. Ses yeux glissèrent lentement entre ces deux inconnus, offrant cette impassibilité mêlée d’indifférence sur ses traits encore juvéniles.
- Qui êtes vous?
Sa voix avait claquée de manière fort calme et atone, témoignant d’un contrôle de soi assez surprenant, alors que seule sa main droite reposait sur la garde de son zanpakutoh. Simple prise en garde contre toute mauvaise intention, alors que son menton s’enfonçait un peu sous le pan de son écharpe qui témoignait de son lignage, tout comme son Kenseikaan qui sied parfaitement à sa chevelure un peu emmêlé. Son regard se braqua sur le visage émacier de Aozora qui lui paraissait sur l’instant le plus dangereux des deux, mais peut être se trompait-il. Cependant l'origine d'une telle puissance ne ressemblait en rien à celui des arrancar ni même de quelconque traître. Aussi il ne restait qu'une solution....des zanpakutoh, mais cela serait tout de même assez curieux car Muramasa n'avait pas tant libérer de ces derniers, et il y avait une chose particulière avec ces deux là...non cela devait être une toute autre chose. Voila le sens exacte de cette question posée oralement de notre noble qui ne bougeait pas d'un pouce, observant toujours cette même distance de sécurité.
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