Le dernier voeu [Ulquiorra, Trépadora, Luppi]

Nous etions perdus et innocents. Nous voulions instaurer une nouvelle ère, une ère de terreur, de peine et de vengeance.. mais l'idée étant que nous ne savions que peu de choses de la vie réelle. Nous pouvions voir le monde par le biais de notre maitre respectif, mais la communication, interdite. Impossible.
Nulle. Inexistante.
Maintenant, je me voyais me nourrir d'indications tout à fait nouvelles et étranges, palpant ce monde qui n'était qu'à mes yeux une gigantesque de pièce de théâtre laquelle je souhaitais détruire de tout mon être...Mes yeux se fermèrent..Mon seule et unique moyen de m'en sortir, de me libérer définitivement de ces chaines d'effrois, de peur, était la mort de mon maître. Ulquiorra Schiffer. Et Muramasa m'avait donné son aval pour ce faire...

J'avançai avec une prestance qui m'était dûe, une fierté et souplesse dans mes mouvements d'une lenteur indéfinissable. J'aimais me rapprocher de ces pauvres mortels et les ignorer sur mon passage tandis qu'ils étaient tous à porter une main à leur gorge, comme si l'air leur manquait. Il en était de même au Hueco Mundo. Dans mon avancée, aucun Hollow ne s'avisait de m'approcher au même titre que mon compagnon, Trépadora. Nous ne nous aimions pas, je ne ressentais à l'égard de ce hollow rien d'autre que de l'indifférence totale, mais nous avions la liberté, tous les deux et seulement tous les deux, de tuer notre manieur respectif. Je savais pertinemment qu'Ulquiorra se trouvait en ces lieux vides et désuets, à Las Noches, dans cet edifice trônant au beau milieu d'une mer de sable argentée.
J'imaginais Aizen et ses sbires enlisés dans de sombres complications suite au traitement ingrat du Zanpakutoh Muramasa, maître de la manigance et de la perte de contrôle des pouvoirs des Shinigami. J'aimais cette vie de créature vouée à peiner le monde.

Déambulant de façon continue dans cet espace serein et à la fois sinistre, mes pattes griffues m'amenèrent jusqu'au devant de l'antre de l'élite. Mon bras amorça son premier geste, aidant ma main à se soulever dans l'air avant que je ne pointe de mon doigt le premier mur à ma portée. Un cero d'un vert emeraude jaillit de mon index et pulverisa ce qui servait de piètre rempart aux Espada. Je les sous estimais beaucoup moins qu'avant ma rencontre avec Urahara. Il m'eut appris en quelques séances de poutrage intensif la vigilance, ce qui me servirait sans aucun doute de sixième sens et par conséquent, de défense ultime dans mes prochains combats. Après l'éboulement, j'usai d'un shunpo pour parvenir à l'intérieur des couloirs, retrouvailles lugubres entre mon passé flou et ce que j'étais amené à tuer. Seulement, je n'y trouvai pas cet être blafard aux prunelles de chat, mais un tout autre arrancar, petite, femelle, au simple reaitsu.. Ma question, la voici.. Que faisait-elle ici à attendre la mort. Pourquoi ne pas fuir ou rouspeter comme moi, qu'avait-elle.. à me fixer de ses grands yeux, immobilisée par l'effet de mon entrée. En m'avançant, ma dextre epousa les lignes de son visage suivi de mes griffes qui s'insinuèrent par mégarde dans la peau de ce visage enfantin.

Et puis, je préférai l'ignorer et graver en son âme les traits de celui qui l'avait tant tétanisé de sa présence. Mais en cette heure, je sentais venir l'inéluctable. Pas un pas de plus ne serait suscité en cette aile gauche ; si ce n'est qu'une salle où jonchait une vingtaine de pilliers blancs, se trouvait à dix mètres de moi. Je tendais à l'attendre, et le voir venir à moi, comme s'il avait besoin de moi ou inversement, dl'envie e me tuer. Car si effectivement, Trepadora et moi étions ici dans le but d'offrir la mort pour les délivrer de leur triste lot, quelque chose de bien plus grave se tramait dans les profondeurs d'esprits malveillants. Cependant, nous étions mis à l'écart.
Ma voix se mit à résonner dans les ténébres de ce couloir infini, quémandant presque silencieusement, mélodieusement.. dangereusement..

" Tu es là Ulquiorra ?"

L’occupation, la distraction, le loisir n’étant toujours pas de mises dans les terres mélancoliques de l’Hueco Mundo qui avait l’habitude d’offrir à ses habitants, l’ennui, la monotonie, le vide, il n’était pas bien étonnant de constater le manque d’activité qu’occasionnait la Cuarta Espada, toujours vagabondant dans les couloirs infinies de Las Noches. L’unique centre d’intérêt consistant en d’ennuyeuses réflexions sur la valeur de l’homme et de tout ce qui pouvait s’y rapprocher. Cependant, cette fois ci, il n’en fut rien. En effet, la dernière altercation qu’il avait eue avec le Zanpakutoh de Grimmjow Jaggerjack avait eu le mérite de faire naître en sa chair bien des questions. Notamment sur la raison motrice qui avait poussé tout ces outils de combats à quitter leurs maîtres. Au fond, l’arrancar aux pupilles d’émeraudes connaissait la réponse. Malgré tout, celle-ci se trouvant être d’un ridicule, d’une absurdité, d’un pathétique tout bonnement incommensurable, un maigre espoir subsistait en son être vis-à-vis de la façon de penser de ces Zanpakutohs …

Une émotion aussi insignifiante que le désir de liberté était bien trop primitive et humain pour des armes naissant de la peur, de la cruauté, de l’agressivité de leurs maîtres respectifs. N’aillant pour unique philosophie que le vide, il était naturel que de telles valeurs ne portent aucuns sens pour sa personne. La disparition de son ombre, de son double, de son pouvoir ne lui ayant infligé qu’une faible surprise lors du jour fatidique. Après tout, si ce Murciélago n’était même pas dans la capacité de remplir son unique devoir consistant en la loyauté totale envers son maître, il n’avait plus aucunes raisons d’être. Inutile de préciser qu’à présent, il ne représentait pour Ulquiorra Schiffer qu’un déchet de plus qui ne valait pas la peine que l’on s’entête à tenter de le récupérer.

C’est alors qu’un grondement quelque peu conséquent se fit ressentir dans le palais pâle venant perturber la tranquillité qui y régnait. Qu’était ce donc ? Une invasion ennemie ? Etrangement, une énergie spirituelle qui était familière au misanthrope fit son apparition au milieu de ce qui était qualifiable « d’intrus ». Un Reiatsu proche du sien, un Reiatsu qu’il avait toujours connu depuis son apparition dans ce monde abjecte, un Reiatsu qui l’avait abandonné il y a de ça quelques semaines à peine. Murciélago ? Que faisait-il dans les environs ? Etait-il venu pour régler les comptes bien que le contraire aurait été plus logique ? Ne pouvant ignorer plus longtemps une présence on ne peut plus indésirable aussi bien pour l’intégralité des arrancars que pour lui-même, quelques sonidos suffirent pour le déporter à une distance significativement proche de sa copie.

S’avançant lentement pas à pas en direction de son prochain, dans une immense pièce semblable à celle ou il avait déjà affronté un rouquin hargneux, un son presque inaudible vint faire vibrer les fins tympans de l’Espada au semi casque de samouraï qui ne changea rien à son allure décontracté, mains scotchés à ses poches, tachant de porter son regard toujours plus loin dans l’obscurité jusqu’à n’apercevoir une sombre silhouette étonnement immobile dans le fond de l’immense pièce qui allait sans doute être le théâtre de terribles affrontements dans peu de temps. S’avançant toujours un peu plus de son interlocuteur visiblement accompagné de l’un de ses compères, il cessa tout mouvement lorsqu’il se trouva à une distance d’une vingtaine de mètres de son opposant. Un son froid et neutre vint alors à émaner des lèvres pâles d’Ulquiorra :

- Que viens-tu faire ici Murciélago ? N’as-tu toujours pas compris que tu n’as plus ta place dans ces lieux ? A moins que tu ne sois venu régler tes comptes une bonne fois pour toute ...

Fixant avec insistance de ses prunelles verdâtres celles de son vis-à-vis sans ne laisser s’échapper une once d’émotion comme le ferait une machine, il marqua une légère pause avant de ne reprendre :

-Qu’importe tes motivations, je te conseille de retourner d’où tu viens … Tu ne vaux même pas la peine que je m’attarde davantage sur ton cas …

Ce fut sur ces mots que la Cuarta Espada clos ses paupières avant de ne tourner le dos à l’intrus retournant sur ses pas d’une manière tout aussi décontractée. Cette réaction aillant principalement pour objectif de provoquer son ancienne arme mais surtout de la tester, il allait de soit que sa prudence se trouvait à son apogée.

La patience de Trepadora portait ses fruits : on leur donnait enfin l'ordre de retourner à Las Noches pour y régler leurs comptes! Officiellement, ils étaient censés anéantir leurs ennemis (leur nombre allait croissant depuis la dernière intervention de Muramasa...), mais leur chef devait bien avoir conscience, en les envoyant là-bas, que leur priorité serait de s'occuper de leurs affaires personnelles, c'est-à-dire de leurs anciens maîtres. Le hollow était impatient de retrouver Luppi, pas parce qu'il lui manquait, ça certainement pas! Il était beaucoup mieux depuis qu'il avait été libéré de ce gosse infect! Le simple fait de savoir qu'il existait indépendamment de lui le mettait en rogne. Il avait vécu trop d'années reclus dans son âme, seulement capable d'influencer certains agissements, pour supporter qu'il se promène librement, sans jamais connaître l'emprisonnement que Trepadora avait subi. Les chaînes qui les reliaient l'un à l'autre étaient cassées maintenant, leurs maillons avaient volé en éclats ; le hollow savait qu'il était trop tard pour inverser les rôles, pour prendre le contrôle de Luppi et ne lui faire vivre qu'une demie vie. Aussi dommage que ça fût, c'était comme ça, on n'y changerait rien. La seule chose qu'il pouvait faire pour rétablir l'équilibre, c'était le tuer. Pour prendre sa revanche et pour son bon plaisir.

L'antre des zanpakutô se trouvait à Soul Society, il fallut donc ouvrir un garganta pour rejoindre leur monde d'origine. L'air de la grotte se tordit puis s'ouvrit, comme une bouche édentée et déchirée, permettant à Trepadora et au hollow qui l'accompagnait de s'élancer dans le boyau obscur qui s'étendait devant eux. Murcielago avait été envoyé à Las Noches, lui aussi. Son visage et sa loquacité suggéraient qu'il avait appartenu au Cuarta Espada, Ulquiorra Cifer ; son apparence était un peu ridicule, façon chauve-souris anorexique, mais la densité de son reiatsu était telle que Trepadora se garda bien de lui faire la moindre remarque. Eh, quand on cherchait des noises à quelqu'un, il fallait éviter de se moquer du type capable de vous broyer le crâne dans la seconde ; ce n'était pas de la lâcheté, c'était de l'instinct de conservation! Et puis il était de trop belle humeur pour penser à autre chose qu'à la façon dont il allait tuer le sale gosse qui avait cru pouvoir le contrôler. Il allait vite déchanter, ce morveux. Trepadora se ferait un plaisir de lui arracher le carré de peau marqué du "6" qui le rendait si fier. Aaah, il y avait tant de délicieux supplices qu'il avait envie de lui faire subir, c'était dur d'en choisir un!

Toutes ces pensées occupèrent bien le hollow le temps qu'ils traversèrent le garganta. Ils atteignirent le désert du Hueco Mundo plus vite qu'il ne le croyait : la sortie fut soudain en face d'eux, et ils passèrent au travers comme s'il s'agissait d'une vitre de reiatsu très fine ; ses morceaux se répandirent sur le sable autour d'eux et se désagrégèrent rapidement. Trepadora s'arrêta un instant pour s'étirer, un bras tendu au-dessus de la tête et l'autre plié derrière sa nuque. Il parcourut les dunes des yeux, et fixa Las Noches qui se profilait derrière elle. Compte tenu de la taille du palais, il était assez difficile d'estimer la distance à laquelle il se trouvait, mais le hollow jugea qu'ils n'en étaient pas trop éloignés. Malheureusement, ils n'étaient pas à côté non plus.

« Quelle plaie ! On n'est pas encore arrivés, soupira-t-il en gonflant ses joues, Eh ! M'attends pas, surtout ! »

Murcielago s'éloignait sans se soucier de savoir si son compagnon le suivait ou non. Le petit hollow lui emboîta le pas en râlant ; puisque l'autre n'était pas bavard, il pouvait au moins l'écouter quand il parlait! Râââh! Son reiatsu aurait été un poil moins puissant, il lui aurait transmis son mécontentement à grand renfort de tentacules épineux!
Après avoir marché/couru pendant un moment, tous deux atteignirent finalement Las Noches. Trepadora haussa un sourcil, amusé, en voyant Murcielago détruire le mur d'enceinte sans autre forme de procès. Eh bien, eh bien! Avec un cero pareil, c'était sûr que leurs ennemis allaient rappliquer!
Le petit hollow s'engagea dans les couloirs à la suite de son compagnon. Le décor lui était familier, mais c'était la première fois qu'il s'y promenait lui-même, pas en laissant Luppi lui faire la visite guidée. Un sourire cruel étira ses lèvres. Il le sentait, il n'était plus très loin! Ce n'était plus qu'une question de minutes avant que ses tentacules ne se referment sur sa gorge, que ses épines ne percent son corps gracile...! En plus le gamin ne devait plus en avoir, de tentacules! Il avait un avantage certain sur lui!

Aaah, comme il avait hâte de goûter à son humiliation!

Quoi? Une alerte? à cette heure-ci? Franchement, il y en a qui n'ont vraiment aucun sens de savoir-vivre! Non pas que ça me gène en soi que Las Noches subisse un assaut pas des ennemis gros, puissants et moches... ce n'est que de l'amusement en plus pour un espada comme moi, et puis avec le carnage matériel, on aurait l'occasion de refaire la déco ici! Certains couloirs ces temps-ci sont étrangement verts, couleur qui n'est pas des plus belles (au passage, va falloir que je m'occupe du responsable de ça). Non, las Noches envahit ne m'inquiète pas le moins du monde! Le palais en a déjà vu des belles avec les capitaines shinigamis et les autres Espadas qui n'ont pas assez de neurones pour aller dehors avant de taper.

... mais qu'on attaque à l'heure de ma séance de torture de larbins quotidienne, ça, c'est vraiment vâche! Et le malheureux qui avait eu l'audace d'être bplus grand que moi n'avait même pas commencé à me supplier de l'achever! Bon, j'avoue, ça lui serait dur d'articuler, vu ce que je lui ai fait à la mâchoire, mais en tout la séance n'a duré que 10 minutes seulement! Si on est arrancar, on supplie la mort au bout de 30, grand minimum, sinon on n'est pas un arrancar, mais une flaque de gras! Grrr, vraiment, les ennemis n'ont pas de notions de décence, pour sûr...

Bon, d'une chose l'une, j'ouvre la porte de mon cachot pour beugler au premier troufion de ménage qui passe:

- C'EST PAS BIENTÔT FINIT VOS CLOCHETTES D'ALARMES???

Silence se fait dans le couloir... j'aime la spontanéité dans mes quartiers du palais.

- Ah, quand même! j'entendais plus mon jouet chialer!

- Mais... monseigneur, des ennemis ont percé le mur d'enceinte sud , et...

- Oui, je sais! Et c'est pour ça que tu fais résonner musette dans les couloirs! Mais nous, on est au nord, alors c'est pas pour nous la menace! Si ça se trouve, Ulquiorra Swiffer est déjà sur le coup! Et puis, franchement, as besoin de faire sonner pendant trois plombes! J'ai compris, tu sais!

- Oui Maître... vous avez raison Maître... et Ulquiorra-sama se chargera de la chauve souris et du poulpe qui s'attaquent au sud du palais

- Parfaitement, et tu... comment? Quel poulpe?

- Bah, on m'a avertit qu'un être à huit tentacules dans le dos et un autre avec deux ailes noires attanquent le palais et...

Il en a trop dit! D'un geste souple et gracieux, comme il m'est impossible de faire autrement, je me saisis de l'importun pour le jeter dans le cachot avec le lourdeau qui pleurait sa mèr, et je verrouille la porte. Lui, il ne pert rien pour attendre, mais pour le moment...

... LUI! Ici! ça, c'est pas bon. pas bon du tout! Il en a du culot, débarquer en plein territoire ennemi et s'en prendre au palais lui-même. Et Chauve-souris... pas de doute pour mon intelligence supérieure... Murcielago était là. Et nul doute que Swiffer-san s'occuperait de lui, et de lui seulement. ce qui laisserait libre l'autre pour l'exploration. Pas de doute là non-plus. Trepadora était venu mettre les points sur les i. Finalement, la menace était bien à mon inetntion. Autant les accueillir comme il se doit!

Sonido sur sonido s'enchainent en vagues de vitesse pure alors que je file comme une balle de fusil humain vers l'aile sud du palais. les couloirs sont en vue... et le désert derrière. Visiblement, un cero de grande amplitude avait pulvérisé la muraille entièrement! Intéressant... Et je le sens, oui, pas de doute du tout! C'est bien lui, et il me cherche. Bien. Très bien. Mais il ne vas pas me voir tout de suite, le petit! Me plaquant dans un coin, j'attends, écoutant le bruit de ses pas et le bruissement caractéristique de ses tentacules... mes tentacules! Il est bientôt à portée. Et moi, pleinement préparé, bien caché jusqu'au moment opportun (comment ça c'est de la lâcheté? Non mais oh, sale lecteur humain! C'est de la stra-té-gi-e!). Ce cher Trepadora! c'est MON pouvoir qu'il a, qu'il m'a volé, donc c'est normal qu'il ait confiance, c'est pas de la gnognotte! Mais il a oublié un détail de taille.

L'Espada ici, c'est MOI! Et un Espada a seul apanage de... CA!

Je sors du coin, face à lui, et...

- COUCOU!

- GRAN REY CERO !!!

LE Cero d'Espada! La crème de la crème! Chargé d'énergie azurée, et nimbée, pour le mien, d'une aura rose, dévaste sans la moindre discrimination. L'espada et son hollow non lojn de là vont peut-être le sentir aussi, mais je m'en fiche, il avait qu'à pas être aussi large ce cero, c'est pas moi qui l'a inventé! Mais Trepadora l'a aussi sentit, et ça ça compte beaucoup. Alors que les couloirs autour s'écroulent en avalanche, le palais s'éboulant autour de lui sous la force du Cero Ultime, je lui hurle:

- Alors, tu t'es enfin décidé à reveir à papa, trepadoraninounet?

» Luppi veut faire joujou ^^
» Ulquiorra Schiffer
» Ulquiorra Schiffer, la Cuarta Espada
» Ulquiorra Schiffer la Cuarta Espada (retour)
» Le dernier qui poste gagne.